Vous cherchez une alternative durable à votre habituelle éponge à récurer ? Le loofah pourrait alors bel et bien vous séduire !
Le loofah, que l’on connaît également sous le terme de « courge éponge », est une plante grimpante de la famille des cucurbitacées. On trouve celle-ci en Orient ainsi que sur bon nombre de marchés d’outre-mer. Si son fruit peut être cuisiné, à l’image d’une courgette ou d’une aubergine, il peut également être séché pour devenir ensuite une excellente éponge végétale, aux propriétés légèrement abrasives. Ses fibres plus ou moins denses, une fois sèches, permettent en effet de récurer la majorité des surfaces, sans les rayer, tout en retenant l’eau et le savon, qu’il soit liquide ou solide.
Multiusage !
Si elles sont légèrement abrasives, les fibres de loofah ne rayent néanmoins pas et peuvent donc être utilisées sur quasiment toutes les surfaces, conjuguées à la plupart des produits d’entretien naturels. Que vous optiez pour du bicarbonate, des cristaux de soude, du vinaigre, du savon noir ou encore du savon de Marseille, rien n’arrêtera le loofah !
La concentration des fibres en son sein permet en outre de jouer au porte-savon. En effet, votre éponge en loofah qui a d’ores et déjà reçu du savon s’en est imprégnée. Si elle n’est pas rincée à grandes eaux, elle peut donc servir plusieurs fois, sans qu’il y ait besoin d’ajouter de détergent.
Plus étonnant : l’éponge en loofah est parfaite pour nettoyer la voiture, sans risque de rayer ni la carrosserie ni les éléments en plastique. Conjuguée au savon noir et aux cristaux de soude, elle fait merveille ! Dans la salle de bain, c’est avec du vinaigre et du bicarbonate qu’elle brille par son efficacité.
Ni le tartre ni le calcaire ne lui résistent ! Le loofah peut aussi être utilisé pour nettoyer un parquet, avec de l’huile de lin, du cuir, avec une crème nourrissante, les plans de travail, avec un savon dégraissant, ainsi que pour faire la vaisselle. Dans ce dernier cas, veillez néanmoins à bien rincer l’éponge et à la faire sécher pour éviter que les bactéries provenant des résidus alimentaires ne prolifèrent au sein des fibres.