J’ai décidé de consacrer 3 m2 du fond du jardin à un potager. Ça fait des années que je rêve de m’y mettre mais que je renonce avant même d’avoir essayé. Trop peur d’échouer. Cette fois, j’ose. L’espace réservé au potager est petit : ça devrait me faciliter les choses.

En février, au jardin, on prépare le terrain pour les semis à venir. Alors, après avoir délimité le petit lopin de terre et retourné la terre, j’ai entrepris de préparer un paillage super naturel. A l’automne, j’avais reçu des sacs et des sacs de noix de la voisine. J’en avais gardé les coquilles.
On a passé tout une soirée à casser les noix encore entières avec les enfants. Les coquilles dans un seau ; les fruits dans un autre. On ne sentait plus nos mains mais on a bien rigolé : une soirée originale et sympa.
J’ai broyé les coques davantage. J’ai fait comme j’ai pu. Je ne suis pas bien outillée mais je suis lourde : ça aide ! J’ai étalé une couche d’éclats de coquilles sur la terre lourde et j’ai retourné le tout. Cela permet de créer un terreau plus aéré. J’ai posé une seconde couche sur l’ensemble des 3m2 : une bonne chose avant la plantation à venir des végétaux. Cela régule l’humidité du sol et puis, cela empêche les mauvaises herbes de pousser. Pas peu fière, je vous le dis !
Il n’y a plus qu’à commander les graines qui me tentent (surtout celles des plantes réputées pour pousser facilement !) et l’aventure « potager » sera officiellement commencée ! J’ai encore déversé ce qui restait de coquilles dans mon petit bac à compost : cela l’enrichit et facilite la décomposition. Rien ne se perd, tout se transforme. Ce n’est pas moi qui l’ai dit !
Le seul souci ? Il me faut trouver de toute urgence des recettes qui utilisent des noix. Car on risque d’en manger jusqu’à la Saint Gliglin !