Au milieu de mon jardin, trône un petit muret que j’ai toujours conservé. Il ne sert pas à grand-chose, mais il est joli. Et j’aime m’y asseoir parfois. Hélas, j’ai fait la bêtise de laisser la mousse y prendre trop ses aises : je trouvais cela rustique et bucolique. Mais j’aurais dû être plus attentive car mon muret est désormais grignoté de partout. Et je n’ai plus d’autre choix que de le nettoyer.
La mousse, elle aime les environnements ombragés : elle se nourrit de l’humidité qui s’accumule là dans les zones humides. Et moins l’endroit est exposé au soleil, plus la mousse prolifère.
Le fond de mon jardin lui a donc parfaitement convenu : à l’ombre du grand chêne, le muret était l’endroit idéal pour s’épanouir. D’autant plus qu’avec ses fissures, il retenait parfaitement l’humidité.
En fait, c’est un cercle vicieux : la mousse s’installe là où l’humidité est présente et elle en renforce encore l’action en retenant l’eau. Ainsi, elle accélère clairement l’usure des surfaces. Enduits, peintures, briques… Le pire du pire ? Lorsque le revêtement éclate à cause du gel, lors des grands froids.
Dans mon cas, ce n’est pas trop grave : il ne s’agit que d’un muret sans vraie utilité. Mais si cela se produit sur des murs importants, cela les fragilise. Infiltrations, dégradations : les dommages peuvent être très problématiques.
A long terme, cela peut même permettre aux moisissures de se développer : il vaut mieux éviter ! Le risque d’allergies ou de soucis respiratoires est réel. Tout ça parce qu’on n’a pas pris le temps d’ôter la mousse… C’est plouc !
Brosse douce et traitement anti-mousse sont de sortie : la première permet d’ôter la mousse en douceur (contrairement au nettoyeur haute pression qui risque d’abîmer les surfaces) ; le second permet de stopper (ou en tous cas ralentir) la croissance de la mousse pendant de longs mois.
Les petits végétaux sans racines qui composent la mousse ne résistent pas au passage de la brosse douce : ça vaut la peine de s’y mettre. Quant au produit, il assure une bonne étanchéité, ce qui est essentiel pour lutter contre la prolifération de mousse.
Evidemment, si la situation est trop compliquée et que la détérioration des murs est trop avancée, il faut faire appel à un professionnel.
Mon muret me semble bien nu, désormais. J’ai même peur qu’il grelotte, ainsi privé de sa mousse ! Heureusement que l’été est presque là !
Ouvrir Immovlan