La fille de mon amoureux fait des allergies carabinées aux piqures de moustiques. Alors chaque fois que reviennent les beaux jours et les fortes chaleurs, on dégaine les moustiquaires et elle enfile un bracelet anti-moustiques à chaque poignet. Le pire du pire ? Les réveils nocturnes (en famille, c’est plus rigolo) pour éliminer le moustique égaré dans sa chambre et qui menace de la piquer.
Cette année, j’ai décidé de lui confectionner deux jardinières à poser sur son appui de fenêtres : des jardinières composées uniquement de plantes qui repoussent les moustiques. Et des plantes qui jouent un rôle répulsif, il y en a beaucoup : on a le choix !
Bien évidemment, j’ai eu recours aux plantes qui dégagent un parfum de citron. La citronnelle, d’abord, moultes fois plébiscitée. Le thym citronné, aussi. La Mélisse officinale (herbe au citron) et l’Eucalyptus citronné. En plein soleil, ces plantes s’épanouiront et feront fuir les indésirables. Il faut veiller à ne pas les laisser trop pousser : ces vivaces sont connues pour prendre facilement leurs aises. Il leur faut un sol bien drainé, surtout. On pense donc à mettre des billes d’argile au fond des pots.
Pour la seconde jardinière, j’ai opté pour du romarin dont les effluves d’encens repoussent les moustiques (on peut même en faire brûler quelques brins : l’odeur et la fumée feront fuir l’ennemi). J’ai ajouté de la menthe poivrée, qui a le talent de repousser aussi guêpes, araignées et mouches, et un plant d’ail. Ce dernier contient du soufre qui déplait à plus d’un insecte.
Je me suis arrêtée là : les jardinières étaient pleines.
Mais sachez que le Géranium Citron et le Basilic Citron (à petites feuilles) repoussent aussi les moustiques : toujours ce parfum d’agrumes ! Le Souci des Jardins, le Tabac d’ornement (dont les fleurs s’ouvrent le soir, quand les moustiques sont de sortie) sont encore de précieux alliés. Il me faut encore rendre hommage à la lavande qui éloigne les guêpes et les moustiques et aux adorables plants de tomates dont les moustiques détestent l’odeur âcre.
J’espère sincèrement que notre été sera plus serein avec l’aide de ces plantes.
Et si tout ceci ne suffit pas à assurer à la demoiselle une saison sans piqûre dramatique, on sortira la slache, encore et toujours ! Imparable. Mais moins charmant !
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