Avant d’attaquer votre banquier avec un sourire façon premier rendez-vous, le rendez-vous des proprios nous détaille ce qu’il faut vraiment préparer pour décrocher un prêt immobilier.
Les papiers qui rassurent
Pas de prêt sans preuves de revenus. Trois fiches de salaire, un avertissement d’extrait de rôle… voilà la base. « Le contrat de travail, on ne le demande vraiment que pour les jeunes employés », précise Cédric Matte (CBC). Pour les indépendants ? « C’est un compte de résultat. Ce qui compte, c’est la qualité des bilans », ajoute-t-il. Et si les chiffres datent un peu, pensez à un résultat provisoire ou à vos relevés de TVA.
Petit conseil bonus signé Eric Spitzer (Immovlan) : amenez tout en une fois, avec en outre un résumé sur une feuille claire. Histoire que le banquier voie une personne organisée… et non pas un puzzle administratif.
Bonne nouvelle : vos chèques-repas sont pris en compte, à l’inverse de vos allocations familiales.
CDI, CDD ou… chômage ?
Avec un CDD ou un chômage isolé, mission compliquée. « Il vaut mieux un CDI ou un co-emprunteur », tranche Cédric Matte. Mais si vous êtes en couple, les revenus du ménage sont évalués ensemble.
Combien la banque va-t-elle vous prêter ?
Ici, pas de formule magique : chaque banque a sa propre recette. Retenez qu’on vous prêtera un pourcentage de vos revenus, ajusté selon votre niveau de vie et votre composition familiale. Et si vous êtes un futur médecin, rassurez-vous : les banquiers savent que vos stages ne reflètent pas vos futurs revenus.
Aujourd’hui, (quasiment) aucune banque ne finance 100 % du projet. Une épargne solide est indispensable, ne serait-ce que pour les frais. Un relevé bancaire va donc séduire votre banquier !
En bref
- Préparez vos preuves de revenus (et soyez transparents).
- Amenez tout en un bloc, pas au compte-goutte.
- Épargnez avant de rêver château.
- Et n’oubliez pas : le banquier reste avant tout un humain… avec une calculette à convaincre.
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