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À Currumbin Ecovillage, sur les hauteurs verdoyantes de la Gold Coast, l’idée paraît presque provocatrice : créer un lieu où les humains cohabitent avec les wallabies, les échidnés et même les ornithorynques… mais sans animaux de compagnie. Un choix radical, mais assumé depuis vingt ans par une communauté qui mise sur la sobriété, l’entraide et le respect du vivant, rapporte GEO.fr.
Le village couvre à peu près 110 hectares : cet ancien terrain agricole est devenu aujourd’hui une zone résidentielle improbable, où la vie sauvage circule avec une liberté que l’on ne retrouve habituellement que dans les parcs nationaux !
Des maisons pensées pour la planète
À la création du village, chaque maison devait respecter un cahier des charges précis :
- orientation imposée pour optimiser la lumière,
- matériaux recyclés,
- autosuffisance électrique via le solaire,
- récupération d’eau obligatoire.
Mais la crise financière de 2008 a mis à mal le promoteur initial, et certaines contraintes se sont assouplies. Ce qui n’a pas empêché la communauté de maintenir sa ligne directrice : innover, mais sans jamais écraser la nature.
Pourquoi bannir chiens et chats ?
L’interdiction, souvent incomprise des visiteurs, répond à un objectif clair : éviter que les animaux domestiques ne prédatent la faune locale, déjà fragilisée ailleurs en Australie.
Quand l’entraide devient une infrastructure
L’entraide pousse les résidents à vivre en autarcie, quitte à sortir le portefeuille : ils ont ainsi remplacé eux-mêmes leur station d’épuration, un projet estimé à deux millions de dollars australiens. D’autres pistes circulent pour l’avenir : ferme solaire, batteries partagées, nouveaux équipements collectifs.
L’entraide s’exprime aussi dans des gestes simples :
- potagers dont les récoltes sont données à OzHarvest,
- ateliers de travail du bois,
- happy hour du vendredi au café,
- repas livrés spontanément aux jeunes parents pendant deux semaines.
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