Cet été, j’ai acheté une toute jolie table de jardin. Une structure et des pieds en aluminium et un plateau fait de lattes de bois. Hélas, depuis cet achat, je crois qu’on peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où on a pu s’y attabler. La faute à la météo cracra de ces vacances.
Là, je ne me fais plus d’illusion. On en profitera plus avant le printemps prochain. Et je dois donc penser à protéger le plateau avant que les intempéries ne grignotent trop le bois et le fragilisent. Avouez, ce serait un comble que je doive changer de table sans même avoir pu en profiter un été. Mieux vaut prévenir que guérir.
Bien sûr, je pourrais la protéger en la recouvrant d’une bâche ou d’une toile imperméable. Mais à l’heure où on va tous s’habiller de paillettes pour les fêtes, je serais tristoune de la recouvrir d’un linceul noir. Et puis, égoïstement, je n’ai pas envie de regarder par la fenêtre et d’avoir vue sur une housse de protection, aussi efficace soit elle.
1. Le nettoyage
Alors, j’ai retroussé mes manches et ai entrepris de booster la résistance à l’humidité de ma jolie table. Le nettoyage a été rapide : la table n’était pas dehors depuis longtemps. J’ai simplement utilisé le nettoyeur à haute pression, mais en veillant à garder la tête de l’appareil à 50 cm de la table, pour ne pas abîmer le bois.
2. La lasure
J’aurais pu opter pour le vernis. Mais il a tendance à jaunir avec le temps. Alors, j’ai choisi une lasure transparente, régulatrice d’humidité et résistante à l’eau. Et je l’ai choisie écologique. A base de cire. Mais vous en trouverez beaucoup d’autres versions. Le produit est prêt à être utilisé et facile à appliquer.
Un rouleau aurait fait l’affaire, mais je suis trop méticuleuse pour y recourir et je lui préfère toujours le pinceau pour ce type d’exercice. Une couche. Deux couches. Trois couches. Fines, svp. Et précédées d’un tout léger ponçage. J’ai remballé mon matos en sachant que je devrais réitérer le travail dans 6 mois à peu près.
3. Autres solutions…
Moi, j’ai tendance à ne pas changer un truc qui roule. Et je garderai donc ma lasure. Mais si vous voulez tenter le saturateur, il est très efficace aussi. Il nourrit et protège le bois et surtout, limite son grisaillement. Quant aux huiles, elles ont aussi beaucoup d’avantages : antitaches, hydrofuges, insecticides même.
Juste l’embarras du choix ! Pour une table en bois qui passera l’hiver sans prendre froid !