Des fois, ouvrir une bouteille de champagne, ça ne signifie pas forcément qu’on va passer une soirée folle et pétillante !
L’autre soir, je ne sais pas ce qu’on a fabriqué, mais quand le bouchon du champagne a sauté, on se serait cru sur le podium du Tour de France. Les vélos et les maillots colorés en moins. Le champagne a giclé sur le plafond. Un jet d’une puissance folle. Si je suis ravie que personne n’ait perdu un œil en chemin, j’avoue que je tire quand même la gueule.
Echelle. Essuie-tout.
On a tout épongé mais bien évidemment, une tâche est apparue. Pas que le champagne ait Sali la peinture ; mais, le fait de frotter sur un plafond que je n’ai jamais pris la peine de dépoussiérer, ça laisse des traces. Et quand tout le monde s’en est allé chez lui dans la joie et la bonne humeur, je suis restée à regarder les stigmates de la soirée.
Je le sais. Je le sais, pourtant. Il faut dépoussiérer les plafonds une fois par mois. Histoire que les salissures ne s’y accumulent pas. Avec un balai à poils doux ou un chiffon en microfibres. Mais, sérieusement, qui fait ça ?
Nettoyeeeer, balayeeeeer, astiqueeeeeeeeeeeeeeeeer !
Là, le souci, c’est que je vais devoir nettoyer les 30 m2 de plafond pour que tout soit homogène. Mélanger de la lessive en poudre ou du savon de Marseille avec de l’eau chaude. Et grimper sur mon échelle pour passer l’éponge, encore et encore. Mieux vaut être méticuleux dans ce genre d’opération. Et bien rincer chaque fois proprement l’éponge dans de l’eau claire. Sans quoi, on risquerait d’étaler simplement la crasse.
Je vous jure, le prochain qui organise une fête et qui me dit « on fait ça chez toi ? », je le trucide. « Le champagne qui coule à flot », je trouvais ça sympa. Mais ça, c’était avant !