Mila : “décoller du papier-peint ? Voici la redoutable méthode d’un grand-père !”

En ce début de congé, j’ai été aider mon voisin qui bricole dans sa maison. Malgré son âge avancé, il a à cœur de tout faire seul et il est toujours heureux de me montrer ses réalisations et de papoter. Alors, comme j’avais un peu de temps, je suis passée prêter main forte.

Il était occupé à détapisser une chambre dont les murs étaient recouverts de grosses fleurs oranges. Cela devait bien faire un demi-siècle qu’elles étaient là. Il imbibait le vieux papier d’eau savonnée à l’aide d’une grosse éponge. Je n’ai rien dit mais il en mettait partout. C’est sûr que le papier allait se gonfler d’humidité en un tour de main.

J’avoue : j’adore décoller le papier peint avec le racloir. Ou la spatule. Quelle satisfaction quand j’arrache de grandes bandes de papier peint ! Et quel plaisir quand je dois insister sur les minuscules morceaux de papier récalcitrants. Quand le mur devient lisse et collant au toucher, c’est gagné.

Une méthode économique !

D’après Marcel, eau chaude et savon, c’est la méthode la plus économique. Peut-être. Mais comme j’aime bien l’épater, je lui ai donné un autre truc. Mélanger l’eau chaude avec du vinaigre blanc, ça fonctionne aussi et ça permet de dissoudre la colle tout pareil ! En plus d’être économique, cette méthode est aussi plus naturelle. Et pour masquer l’odeur forte du vinaigre, on peut toujours ajouter quelques gouttes d’huile essentielle dans le seau d’eau.

En mode expert ?

Bien sûr, il y a aussi les techniques des experts : produit décollant acheté tout fait et décolleuse à vapeur. La première solution, chimique, est idéale si vous constatez que plusieurs de couches de papier peint ont été superposées et que vous manquez de temps. La seconde solution, professionnelle, permet de gagner du temps aussi : plus même besoin de gratter. Moins de risques donc d’abîmer les murs.

Mais Marcel et moi, on est d’accord : on préfère y mettre de l’huile de coude, s’essuyer le front et contempler le travail rudement accompli. Un truc d’anciens. De durs à cuire, quoi ! C’est pour ça, aussi, qu’on s’entend si bien !