Les tempêtes du mois dernier ont fait dégringoler des tas de morceaux de mousse du toit de la remise. J’avoue ne jamais jeter même un œil à ce toit de tôle ondulée : le bâtiment est attenant à la maison mais aucune fenêtre ne donne sur celui-ci. Et le toit est trop haut pour que je ne lui prête attention.
Mieux aurait pourtant valu le faire occasionnellement. Les tempêtes n’avaient en fait délogé qu’une infime partie des mousses fixées là : l’ensemble de la tôle était recouverte de verdure. Zut. Après, il faut le dire, c’était sacrément joli ! Un tapis vert et doux. Comme celui qui recouvrait la maison des Télétubbies. Ou les maisonnettes des hobbits, dans le Seigneur des Anneaux. Les pâquerettes en moins.
Chance pour moi : la mousse était si dense et compacte que j’ai pu l’enlever à la main. Comme des grosses mottes de terre. C’était presque rigolo. Sauf que je n’ai pas pu tout enlever comme ça : du haut de mon échelle, même avec le bras tendu, je n’ai pu nettoyer qu’un tiers de la surface du toit. Et pas question de grimper puis ramper sur ce toit trop fragile à mon goût !
Haute pression !
Alors, pour atteindre les deux tiers restants, j’ai simplement dégainé le nettoyeur haute pression. Et du haut de mon échelle, j’ai joué à Rambo. Explosions de mousse. Cascades de verdure. Rafales de flotte. L’ensemble s’est détaché avec une facilité folle et le tout a atterri dans la gouttière. Il n’y a plus eu qu’à ramasser tout ça. J’ai quand même récolté 4 seaux de mousse. C’est pour vous dire !
Je demanderai peut-être de l’aide à un bon Samaritain pour m’aider à imperméabiliser cette tôle ondulée et éviter ainsi l’apparition de nouvelles mousses, de lichen ou de tâches verdâtres. Que vous ayez des tuiles en terre cuites, en ardoise, en béton ou des plaques fibre-ciment, un produit hydrofuge pourra être appliqué. Une jolie manière de protéger son chez soi.
Et d’inventer un nouveau dicton. Car si une « pierre qui roule n’amasse pas mousse », un toit imperméabilisé non plus !