Au jardin, la terre devient sèche, très sèche. Et les moments de grande, très grande chaleur sont désormais fréquents. Je dégaine de plus en plus souvent mon tuyau d’arrosage pour abreuver les fleurs et autres plantations, mais ce sont des litres d’eau qui s’envolent à chaque utilisation.
Alors, bien que je n’ai pas de récupérateur de pluie digne de son nom, j’ai décidé de récolter l’eau de pluie comme je peux ! Mon but n’est même pas de l’utiliser pour la lessive, la voiture ou les chasses d’eau. J’espère seulement collecter suffisamment d’eau pour arroser un peu le jardin. Un bel objectif déjà.
Une jardinière pour récolter l’eau de pluie !
Placer un collecteur d’eau de pluie sous une descente de gouttière est impossible chez moi. Quant au système de bâche en plastique qui achemine l’eau dans un conteneur, il demande de la place. Dans mon petit jardin de ville, j’ai pensé à autre chose ! J’ai fixé des jardinières sur une partie du mur qui fait le tour du jardin. Et vous pouvez faire pareil sur votre balcon. Les jardinières, bien évidemment choisies non percées, se rempliront à chaque pluie d’été.
Leur contenant est idéal : il sera vite rempli et ne permettra donc pas à l’eau de stagner longtemps. Par précaution, j’ai quand même pris la peine de recouvrir les jardinières d’un filet moustiquaire, pour que l’eau reste la plus propre possible.
La jardinière, une zone tampon ?
Si vous êtes bricoleur, n’hésitez pas à percer un seul et unique trou dans les jardinières pour les raccorder à un contenant plus important. Moi, je ne suis pas assez douée pour construire cela et puis, surtout, je préfère travailler avec des petits contenants, moins lourds à porter.
J’ai aussi disposé de jolis arrosoirs et seaux en zinc à différents endroits du jardin. Pas le plus efficace, me direz-vous. Certes. Mais cela permet malgré tout d’éviter le gaspillage d’eau. Et puis, ils apportent une touche bohème-chic à mon lopin de terre !
Soyez créatifs, vous aussi : il n’existe pas de règle standard pour collecter l’eau de pluie sans gouttière : l’important est de composer avec la configuration des lieux et les outils dont vous disposez. La goutte qui fait déborder le vase est si précieuse parfois…
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