J’avais envie de poser un miroir sympa dans le hall d’entrée. J’avais une idée très précise en tête : un immense miroir carré, entouré d’un cadre noir et traversé de croisillons noirs. Comme s’il s’agissait d’une grande fenêtre découpée en 6 carreaux.
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J’ai cherché, de plein de façons, mais n’ai jamais trouvé mon bonheur. Trop petit. Trop brol. Ou alors, trop cher, beaucoup trop cher. J’aurais pu attendre que la bonne affaire se présente, mais vous connaissez mon impatience. J’ai donc décidé de créer moi-même l’ambiance voulue.
J’ai tracé le cadre au crayon sur le mur, tel que je le voulais : un carré de 94 cm de côté. Mon niveau à bulle m’a été d’une grande aide : le nez sur le mur, on ne voit pas forcément ce qu’on fait ! Quand l’encadré a été parfait, j’ai dessiné les croisillons : 1 cm d’épaisseur pour le cadre extérieur et pour les croisillons, soit la même largeur partout. Et j’ai peint mon dessin en noir.
Economies !
Vous me direz : pourquoi n’avoir pas peint tout le carré en noir ? Moins de chipotage et de précision nécessaires. C’est vrai. Mais plus de peinture utilisée (et donc de sous dépensés) et moins de repères pour disposer ensuite les miroirs carrés. En procédant comme ça, j’ai eu très facile à coller les miroirs bien droit, en suivant simplement les lignes noires.
Eye-liner sur miroirs !
Un, deux, trois, … neuf carrés, séparés par un trait bien noir. L’illusion est parfaite. Il faut vraiment s’arrêter et tout scruter pour remarquer que ce n’est pas une seule et unique pièce qui a été accrochée là. Et quand on le fait, il me semble qu’on ne peut que s’exclamer, tant le rendu est magique.
J’ai encore disposé une planche de bois clair sous l’assemblage de miroirs et j’y ai rangé des pots colorés, ornés de petites plantes vertes : elles soulignent joliment mon travail. On dirait même qu’elles cherchent dans le miroir à savoir laquelle d’entre elles est la plus belle !