Mon frère cherchait une jolie manière de ranger les petites autos de son fils. Alors, on s’est creusé un peu la tête et l’idée est venue : on allait les exposer dans des pneus de vélo.
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On a d’abord choisi la taille des pneus : on a pris les plus grands qu’on a trouvés. Cela allait permettre de disposer un plus grand nombre de véhicules. On a ensuite dégoté des planches en bois : il nous en fallait dont la largeur allait pouvoir rentrer dans celle du pneu.
12 étages !
On s’est ensuite amusé à mesurer leur longueur. On avait prévu 12 étages. La plus longue allait traverser le pneu en son centre. Elle serait donc unique. Les autres, de plus en plus courtes, allaient être produites en double. Deux planches identiques, puisque chacune d’entre elles serait placée au-dessus et en dessous de la planche centrale. On a donc coupé nos 12 lattes de bois et on les a poncées légèrement avant de les vernir.
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Puis, armé de notre niveau à bulle et de notre mètre, on a entrepris de fixer chacune d’entre elles avec des vis. On a positionné celles-ci au bord du pneu, sur son pourtour plat. Une petite vis de chaque côté de la planche, d’un côté du pneu, d’abord ; puis de l’autre. Pico bello !
Opération camouflage !
On a pris soin de passer un coup de pinceau sur les têtes de vis : en noir, elles disparaissaient complètement dans le pneu. On ne les apercevait presque plus. Nous avons réitéré l’opération car il nous fallait trois pneus au total.
Faut que ce soit solide !
Un gros crochet, fiché dans le mur, aurait pu maintenir les roues. Mais mon frère a préféré forer, en deux endroits, pour que le pneu ne puisse plus du tout bouger. Je le comprends : son ket allait y chipoter souvent pour choisir les autos de son après-midi jeux. Il valait mieux que cela tienne bien pour éviter le carambolage.
On a su caser une petite soixantaine de voitures par étagère. Pas mal, hein ? Une caisse en moins au sol et une déco originale en plus.
J’ai vu les yeux de mon frère : ça pétillait. Je ne saurai jamais si c’était le papa qui était fier du résultat, ou si c’était le petit garçon qu’il avait été et qui aurait voulu avoir la même étagère dans sa chambre. Bonheur de l’auto satisfaction ou de l’auto tout court !