Voilà plusieurs semaines que je cherche une manière de séparer une partie du salon, pour créer un coin détente. Mais je n’avais envie ni d’une séparation trop haute, ni d’une séparation qui prendrait trop de place. J’avais donc écarté les paravents en tout genre et les commodes trop larges et encombrantes. Je voulais qu’on soit à l’écart, dans sa bulle, sans être pour autant coupé des autres.
C’est bêtement en rendant visite à un ami que j’ai trouvé ce qu’il me fallait. Il avait tout simplement construit une étagère à partir de parpaings aux larges creux carrés. Il avait posé deux parpaings à la verticale en disposant les creux dans le même sens et en les écartant d’un bon mètre. Il avait posé une planche de bois clair d’une belle épaisseur par-dessus les deux blocs de béton, avant de réitérer l’opération.
Deux autres parpaings avaient été posés de la même façon, dans la continuité des premiers, sur la planche de bois. Et il avait posé une dernière planche de bois identique à l’autre. L’ensemble était léger, malgré la lourdeur des parpaings. Un côté brut et élégant à la fois. Bleu gris des blocs de béton et blond doré du bois. Il avait disposé neuf pots sur les planches. De tailles et de contenus différents. De la verdure douce. Du vert tendre ou profond. Du feuillage fourni et des tiges délicates. Un joli tableau, en somme !
J’ai donc piqué l’idée : j’ai peint les parpaings en blanc et j’ai glissé du lierre directement dans les creux supérieurs des parpaings. J’ai utilisé la première planche pour disposer des bouquins et réservé la seconde pour les plantes. J’ai ajouté une petite lampe tamisée. Une séparation d’un peu plus d’un mètre de haut et large d’à peine vingt centimètres. Idéal !
C’est vraiment un matériau à utiliser : selon le type de parpaing choisi, beaucoup de réalisations originales sont possibles. En empiler de plus larges, ornés d’un seul et unique creux, et à l’horizontale, permet par exemple de créer un bel espace de rangement pour les chaussures. Là aussi, une planche en bois sur le dessus et hop, l’affaire est faite !