Le chemin de dalles bleues, qui passe sur le côté de ma maison, mène directement au trottoir de la rue. Rien n’est fermé. Le jardin n’est, sur ce côté du moins, pas clôturé. Et, sincèrement, j’aime l’idée. On arrive à la maison et hop, on peut emprunter le passage sans commencer à ouvrir des portes, déverrouiller des cadenas et déposer ses sacs.
Hélas, je dois me résoudre à placer une barrière. Car je ne compte plus les cannettes retrouvées, les plastiques éventrés et les déjections canines abandonnées. Oui, mon petit lopin de terre semble tout désigné pour balancer des crasses.
Une barrière, ça coûte un pont !
Tout ça pour vous dire que j’ai fait faire des devis pour placer une barrière. Béton, treillis rigide, bois : j’ai tout passé en revue. Et je suis tombée sur la tête : ça coûte sacrément cher de vouloir garder son jardin propre…
Après moult hésitations et comparaisons, j’ai décidé d’opter pour une palissade et une barrière en « bois autoclave classe 4 détrempé ». Il y a 10 jours, je ne savais même pas de quoi il s’agissait. Vous, si ? Dans le doute, je vous explique !
Traitement autoclave
Il existe un classement du bois auquel on se réfère pour les travaux en extérieur. Le bois interagissant avec l’environnement, il faut prendre plusieurs critères en compte pour assurer la pérennité du projet. Le niveau d’exposition à l’eau des essences de bois va permettre d’établir ce classement et de juger de la résistance du bois.
- Les classes 1 et 2 concernent le bois d’intérieur, protégé des intempéries et exposé ou non à une faible humidité.
- La classe 3 reprend les essences de bois qui ne souffrent pas des intempéries mais doivent éviter le contact avec la terre.
- La classe 4 regroupe les essences qui résistent aux intempéries et ne pourrissent pas au contact du sol. Les insectes n’y logeront pas non plus.
- La classe 5, le must du must, concerne les bois qui peuvent même être immergés dans l’eau salée.
Epatant, n’est-ce pas ?
J’ai hâte de voir ce que donnera mon portail 4 étoiles ! J’espère qu’il résistera à tout longtemps, très longtemps ! Car après avoir payé la note, je serai aux abois, croyez-moi !