Ma grand-mère fait du tri. Et elle m’a demandé de déposer ses encombrants à la déchetterie. J’ai récupéré quelques trucs dont le porte-rouleau des toilettes. Vous me direz, ce n’est pas l’objet le plus glamour du siècle et je vous l’accorde. Mais j’avais envie de tenter un truc.
J’ai poncé le porte-rouleaux en bois et lui ai redonné son éclat : une belle couche de peinture blanche. Simple, propre. J’ai ensuite dégainé le saladier acheté pour le bricolage. Fibres de bambou naturelles à l’intérieur ; coloris bleu doux à l’extérieur.
- J’ai marqué le centre interne du saladier avec un crayon ordinaire.
- J’ai ensuite dessiné un cercle du diamètre du manche du porte-rouleau autour de ce centre.
- Et j’ai perforé le fond du plat sans le traverser complètement. La douceur et la précision étaient de mise.
Quant à l’outillage, il était important aussi : la perceuse à percussion serait passée à travers l’épaisseur fine du bois. Moi, je voulais seulement réaliser un trou rond, très peu profond et à fond plat (comme ceux des trous de charnière). Les mèches à bois forstner m’ont permis de réaliser l’encoche dans laquelle emboîter le début du manche du porte-rouleau.
- J’ai mis de la colle sur le manche avant d’y apposer mon saladier renversé.
- J’ai ensuite collé, sous la cloche, une spirale de ruban led à piles.
- Et j’ai également dissimulé le boîtier de piles dans le saladier, avec de la colle, encore. Super sympa et pratique : pas de fil qui pendouille.
Ma fille a immédiatement voulu me la piquer. J’ai laissé faire. Elle a customisé l’extérieur bleu du saladier avec du décopatch : elle a découpé des étoiles aux motifs bariolés dans du papier fin et les a imbibées de vernis. Et hop ! Une cloche étoilée et lumineuse !
J’avoue que le bricolage est amusant : on peut ainsi réaliser de belles lampes de chevet élégantes et sobres ou des lampes d’appoint funs pour une déco plus déjantée.