Vous savez à quel point les couleurs douces ont la cote dans nos intérieurs. Les objets de décoration aux matériaux naturels sont partout. Et les fibres naturelles, j’aime ça aussi. Du bois, du rotin, chez moi, il y en déjà. Mais ça fait un moment que j’avais envie d’une lampe en céramique blanche et raphia. J’avais trouvé la place idéale : il me restait à trouver la lampe.
Mais mes recherches m’ont un peu plombée : pas moyen de trouver ce que je voulais à moins de 70 euros. Alors, une fois de plus, j’ai retroussé mes manches.
J’ai fait un tour dans quelques magasins hard discount et j’ai dégoté une lampe vraiment sympa : une belle hauteur, un abat-jour rectangulaire de belle taille et un socle élégant et original. Tout en courbe, celui-ci était découpé par endroit, ce qui créait des creux, des espaces vides par où la lumière pouvait passer. Seul bémol : la couleur dorée du socle et le rouge de l’abat-jour. Mais si c’est trop simple, ce n’est pas drôle !
On arrose !
Bombe de peinture blanche, pelotes de raphia, pistolet à colle : j’ai sorti le matos ! J’ai nettoyé le socle avec de l’alcool à brûler pour ôter toute trace de gras ou poussière, avant d’appliquer trois couches de peinture en aérosol. J’ai eu du mal à attendre que chaque couche soit sèche. La patience n’est pas mon fort. Mais quel joli résultat : on aurait dit que ce socle avait toujours été blanc !
Transformer l’abat-jour m’a, par contre, demandé beaucoup plus de temps…
J’ai déposé de la colle sur un des côtés intérieurs de celui-ci et j’ai entrepris de dérouler la première bobine de raphia depuis l’intérieur. Le jeu consiste alors à effectuer des allées et venues autour de l’abat-jour, en veillant à bien serrer les fibres du raphia, pour que le tissu rouge disparaisse complètement. On enroule, on enroule, on enroule. Ça muscle les biceps : plus besoin de sport ce jour-là.
Les raccords de bobines sont à effectuer à l’intérieur chaque fois, pour éviter les tâches de colle et pour éviter surtout qu’une petite extrémité de raphia ne se fasse un jour la malle sur le joli côté de l’abat-jour.
Au final : je suis très fière et très heureuse du résultat. Le raphia, c’est pratique, bohème et surtout, ça ne coute rien ! Ma lampe design et unique m’a coûté en tout et pour tout moins de 30 euros. Et encore, j’aurais pu dégoter une lampe moins chère. Alors, c’est qui, la reine de la bricole ?
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