Vous savez que j’ai l’âme romantique ! Je ne conçois pas la vie sans fleurs. Alors je me réjouis. Du printemps, des couleurs, des parfums et des jolies compositions florales qui sont mises en place un peu partout dans les parcs, les jardins, les villes et villages.
L’autre jour, en flânant, je suis restée admirative devant une mise en scène simple et colorée. Et j’avais trop envie de la partager avec vous !
Un chevalet de bois avait été construit avec des branches de bouleau. Les trois extrémités supérieures des branches avaient été rassemblées et fixées les unes aux autres avec des vis et des écrous. Les trois extrémités du bas avaient été écartées pour stabiliser la structure et prendre la forme d’un chevalet de peintre. Une quatrième branche d’écorce blanche, légèrement plus fine, avait été fixée de manière horizontale sur deux des trois pieds : c’était là le support du chevalet.
Un grand cadre de bois vieilli avait été posé sur le support. Et de celui-ci, jaillissaient des gerbes de surfinias roses. Les fleurs dégringolaient par-dessus le cadre. Come une nature morte, particulièrement vivante.
Le pot de pétunias avait été accroché sous les trois hauteurs réunies des pieds, à l’aide d’un crochet. L’effet produit était charmant. On ne distinguait rien du contenant, caché par le bas du cadre. Seule la cascade fleurie attirait l’œil.
Toute l’allée était ainsi décorée de chevalets fleuris et de tableaux charmants. Une façon d’illustrer la célèbre locution qui dit que l’art doit imiter la nature.
Quoi qu’il en soit, c’est une idée à piquer pour embellir dans nos jardins !