Avoir des plantes chez soi, c’est toujours gai. Mais, en ce qui me concerne, je manque souvent de place pour disposer ci et là des pots de terre. Alors, j’ai osé un truc sympa avec la porte de l’atelier dans lequel je bricole autant que je rêvasse.
C’est une porte blanche, en bois et découpée sur le dessus. Jadis, 4 morceaux de verre, séparés par un croisillon, en composaient la fenêtre. Mais la moitié des vitres étant cassée, j’ai décidé de les enlever et de garnir le tout différemment.
Pour conserver la lumière, j’ai pensé à mettre du cannage dans les espaces libres. C’est tendance. Mais après réflexion, j’ai opté pour du grillage à poule : cela laisserait davantage passer la lumière et cela allait apporter un petit côté champêtre et sympa.
J’ai débarrassé le bois des derniers petits éclats de verre et j’ai découpé un morceau de grillage à poule qui couvrait toute la surface des espaces creux. Inutile de remplir chacune des petites fenêtres ; recouvrir l’ensemble de l’espace vide en une fois était plus malin.
J’ai entrepris d’agrafer le grillage sur l’arrière de la porte, côté atelier : à part moi, personne ne regarde jamais de ce côté-là. J’ai refermé la porte : parfait ! Le grillage était bien tendu et le tout rendait bien.
J’ai fixé une jardinière en zinc, assez légère, sous la fenêtre de grillage et j’y ai mis du lierre et deux plantes grimpantes. Le premier dégringole déjà un petit peu sur la porte : c’est joli. Quant aux plantes grimpantes, je suis parvenue à en glisser déjà l’une ou l’autre tige entre les mailles du grillage. Hâte que ça pousse…
L’ensemble est assez poétique : c’est ce qui me plait ! Nul doute que la pièce qui se cache là derrière est l’antre d’un artiste !