Personnellement, je ne suis pas très branchée déco de Noël. Chez les autres, j’aime beaucoup. Mais chez moi, ça m’insupporte vite. Certes, j’achète chaque année un arbre de Noël. Mais c’est uniquement parce que les enfants le réclament et que je ne veux pas faire partie de la team de Gargamel. Mais il reçoit son C4 dès le 2 janvier : oust, sur le trottoir.
L’autre jour, au boulot, alors que j’allais me chercher un café (dans lequel j’espérais me noyer), je me suis malgré moi retrouvée dans une conversation. J’ai mis un moment à comprendre de quoi il retournait : ce n’était pas de sapin de Noël qu’on parlait, mais d’arbre d’automne. Damned !
Un arbre d’automne permet, paraît-il, de patienter jusqu’aux fêtes de fin d’année. Il trône dans votre salon et vous pouvez le décorer à votre guise. Ainsi, vous pouvez opter pour un sapin vaporeux en herbes de pampa, pour un sapin effrayant aux accessoires d’Halloween, pour un sapin romantique aux couleurs automnales ou pour un sapin rigolo décoré de citrouilles. Il semble que tous les styles soient permis : accessoires, coloris, textures, guirlandes… Tant que le thème choisi vous plaît, tout va bien.
Je ne veux pas faire la rabat-joie mais j’avoue que, pour le coup, je suis perplexe. Est-ce que ce n’est pas justement parce que les choses sont uniques et éphémères qu’elles ont de l’intérêt ? Mettez des cucurbitacées devant votre porte, posez des lanternes, des champignons et des gnomes sur vos buffets, mais arrêtez-vous là et laissez au sapin de Noël son authenticité et son unicité.
Si j’avais su qu’un jour je plaiderais en sa faveur ! Comme quoi…
Et puis, je me dis, si vraiment il vous vient l’envie de vous extasier de la beauté des arbres à l’automne, sortez de chez vous ! Et imprégnez-vous des couleurs chaudes, des ambiances lumineuses et de la danse des feuilles. L’émerveillement est là, promis.
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