J’ai appris l’autre jour que les pommes de pin étaient des hydromètres naturels. J’ai ri : j’ai cru qu’on se moquait de moi. J’ai la fâcheuse tendance à croire tout ce qu’on me dit, alors… Mais non, il paraît que rien n’est plus vrai ! Et que c’est fou que j’ignorais la chose. Vous le saviez, vous ?
Il se fait que, pour mûrir, les semences à l’intérieur d’une pomme de pin ont besoin de soleil et de chaleur. Dès lors, le principe est simple : en cas de sécheresse, les écailles s’ouvrent pour libérer les graines ; en cas d’humidité, les écailles se referment pour protéger les semences du froid et de l’eau. L’humidité élevée ne signifie pas à elle-seule qu’il va pleuvoir, mais c’est tout de même un bon indicateur.
J’avais toujours trouvé les pommes de pin jolies. Les voilà intelligentes et fiables ! Il suffit de la poser à l’abri de la pluie, sur le rebord d’une fenêtre par exemple, et de l’observer. Une autre idée est de suspendre la pomme de pin à l’aide d’une ficelle…
Evidemment, on ne peut pas passer la journée le nez sur sa pomme de pin, mais l’astuce peut s’avérer intéressante pour savoir si ça vaut la peine de sortir les outils pour travailler au jardin ou au potager. Cela permet aussi d’éviter d’arroser inutilement.
Lors de vos balades, choisissez des cônes de pin mûrs (pas verts). Quel que soit le type de pomme de pin, ça fonctionne : ronde dodue ou longue étroite. Par contre, utilisez des pommes de pin jeunes : celles que vous avez ramassées il y a trop longtemps ne se fermeront plus totalement.
Trois, deux, un : c’est parti ! A vos pommes de pin !