Vous l’aurez remarqué : le macramé s’invite désormais partout ! Il fait actuellement son grand retour en déco et apporte une touche bohème à nos intérieurs. Pour la petite histoire, sachez que cette technique de nouage ancestrale remonte tout de même au 13e siècle. C’est vous dire que ça ne date pas d’hier…
Petite, je participais à des ateliers créatifs le samedi matin : c’est là que je me suis essayée pour la première fois au macramé. Je me souviens : j’avais réalisé un accroche-pot à floches que mes parents avaient garni d’une plante tombante et exposé dans la véranda. J’ignore ce qu’il est devenu…
Quoi qu’il en soit, le macramé est à nouveau à la mode et c’est une bonne nouvelle car vous pouvez réaliser bien des choses grâce à cette technique ! Vous trouverez d’ailleurs du macramé écru (je préfère) ou coloré : de quoi répondre aux envies et aux goûts de chacun. Nœud plat, nœud torsadé, nœud d’alouette : à vous de trouver la technique qui vous plaît le plus. Il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience pour réaliser des suspensions et autres décorations murales, des tapis ronds, des étagères suspendues, des cache-pots… et, et c’est de cela que je voulais vous parler, des garde-corps aussi doux que poétiques !
J’avais déjà vu des garde-corps verticaux en filet, mais en macramé, jamais. L’autre jour, surfant sur la toile, j’ai eu l’occasion d’en admirer un ! Suspendue le long de la descente d’escaliers, la réalisation en macramé apportait quelque chose d’aérien.
Le tissage avait été réalisé à partir de deux tringles en métal : la première accrochée au plafond à l’horizontale ; la seconde fixée entre la dernière marche et le plafond à la verticale. Les nœuds, qui descendaient à partir des épissures (boucles qui permettent l’attache), formaient un dessin élégant. Chaque extrémité du cordage avait ensuite été fixée sur les marches, ce qui tendait le rideau de macramé. Le rendu était sobre et travaillé à la fois.
Evidemment, je vous l’accorde, ce type de réalisation relève davantage de l’ornement que de la sécurité : si l’usage du filet (maillé étroitement et robuste) constitue une vraie rambarde anti-chute, celui du macramé (maillé largement et fragile) n’offre aucune sûreté. La charge de rupture n’est pas la même et il faut y penser !
Il n’empêche que c’est une jolie manière d’habiller la cage d’escalier, dans un style épuré et naturel qui laisse passer la lumière. Moi, ce travail en macramé m’a ébahie et donné envie de m’y remettre !