J’ai aidé ce weekend une amie « qui recommence sa vie », comme on dit. Elle se réinstalle, seule, après une rupture qui en plus de lui avoir arraché le cœur, lui a coûté un bras.
Pour le dire autrement, elle n’a pas des mille et des cents pour meubler son nouveau chez elle. Alors, elle a glané des idées, ci et là, pour réaliser un max de choses elle-même. Dans son entrée, elle a construit une étagère qui sert aussi de porte-manteaux. Et je l’ai trouvée aussi ingénieuse que jolie.
Il lui a fallu :
- une grande planche,
- de la corde solide mais pas épaisse,
- un pistolet à colle,
- une perceuse,
- un niveau,
- 3 équerres,
- une visseuse,
- un cylindre en bois aussi long que la planche (genre manche à balai).
Elle a commencé par effectuer 4 trous à chaque angle de la planche : elle les a faits à 2 cm de la largeur et de la longueur de la planche. Les faire plus près du bord aurait risqué de fendre le bois. Quant au diamètre des trous, il était égal à celui de la corde.
Elle a coupé 2 fois 1 mètre de corde et a passé l’extrémité de la première corde dans un des deux trous du même côté de la planche. Elle a effectué un nœud solide pour que la corde reste coincée dans le premier trou. Elle a ajouté de la colle chaude sur la corde et dans le trou, pour définitivement retenir le noeud.
Puis, elle a enroulé la corde autour d’une des extrémités du « manche à balai ». Plusieurs tours, pour plus de solidité. Elle a alors passé l’extrémité restante dans le second trou où elle a suivi la même démarche : nœud solide et colle forte pour agglomérer le tout.
Elle a réitéré l’opération de l’autre côté de la planche : la difficulté consistait à faire en sorte que le cylindre de bois pende à même hauteur exactement que du premier côté. Quand elle a été sûre d’elle, elle a posé la colle chaude sur le quatrième nœud.
Elle a ensuite installé 3 équerres sous la planche, à distance égale l’une de l’autre. C’était fini ! Elle a pu la fixer au mur.
Dans son entrée, cela rendait bien. Elle avait rangé quelques sacs à mains sur la planche. Des gants, un chapeau. Quelques écharpes pendaient par-dessus le cylindre. Et trois cintres étaient accrochés à la « tringle », accueillant ses quelques vestes de saison.
On est d’accord : cette construction ne pourrait servir de vraie tringle de garde-robe. Cela ne serait évidemment pas assez solide pour retenir le poids de nombreux vêtements.
Mais pour en disposer si peu, c’est idéal. Econome, aérien, élégant et tout simple. Une belle idée à réitérer. A la salle de bain, par exemple…