Chaque automne, je veille Ă nettoyer mes gouttières : je ne voudrais pas prendre le risque d’un dĂ©bordement, d’une infiltration ou d’une fuite d’eau ! Ni connaĂ®tre la joie des moisissures ou dĂ©gâts structurels dans la maçonnerie, ou encore celle des affaissements de gouttières…
Ce n’est, vous vous en doutez, pas le travail que je préfère. Il fait frisquet et, à la froide saison, je suis plus plaid et cacao chaud que doudoune et escabeau. Mais entretenir les gouttières, c’est essentiel. Alors c’est sans concession. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir !
La vérité, c’est qu’il est conseillé de nettoyer les gouttières au moins deux fois l’an. A l’automne et au printemps. Mais je ne fais jamais d’excès de zèle. A l’automne, les feuilles mortes et les petits branchages sont partout : le moment me semble plus opportun. Et puis, je ne vis pas dans une forêt de pins !
Chez moi, il y a les gouttières basses et les hautes. Celles du bas, qui courent le long de la remise et de l’annexe de la cuisine, sont faciles à nettoyer : escabeau, pelle à gouttière, seau, et brosse à dents (pour récurer certains endroits crasseux) suffisent. Je récolte tout ce que je peux, puis, je rince les gouttières avec le tuyau d’arrosage : cela permet de vérifier que l’eau s’écoule bien partout. Je passe aussi toujours un jet à haute pression dans les tuyaux de descente, par précaution, pour éliminer les éventuels résidus.
Pour les gouttières hautes, celles du toit, je suis plus stressée : il faut sortir la grande échelle. Je demande toujours à quelqu’un de venir sécuriser l’échelle en la tenant. Cela prend heureusement peu de temps : les gouttières sont beaucoup moins encrassées que celles qui sont plus proches du sol.
Si celles du toit s’encrassaient plus vite, je pense que j’opterais pour l’installation de grilles anti-feuilles. Placées sur le dessus des gouttières, elles filtrent les crasses en laissant seulement l’eau s’écouler à travers le dispositif. Une autre solution est de placer des crapaudines à l’entrée des descentes de tuyaux : cela prévient les bouchons et c’est déjà rassurant.
Et quand c’est fait, il ne reste qu’à faire chauffer le cacao et à se réchauffer sous le plaid !