Dans quelques jours, j’irai chercher mon sapin de Noël. Comme vous le savez, je ne suis pas fan du concept. Mais les enfants n’imaginent pas passer les fêtes de fin d’année sans un arbre dans notre salon. Alors, comme la vie est une histoire de compromis, j’ai dit oui. Mais à la condition de le décorer comme bon me semble.
Et cette année, c’est le style victorien qui est à la page ! Oui, oui, cette tendance dérivée du vintage, fait son entrée cette année dans les décos de fête. Si d’aucuns la qualifieront de kitch, moi je la trouve émouvante et romantique.
Il faut savoir que la période victorienne, qui s’étend de 1837 à 1901, se caractérise par des velours sombres, des tissus imprimés et des motifs floraux. Quant aux accessoires, ils sont ornés de dentelle, de bijoux, de broderies et de finitions dorées… Ce style inspire encore les designers modernes en quête d’élégance… Ou de sophistication !
Pour habiller bientôt mon sapin dans le style voulu, j’ai imprimé des anges victoriens et des figurines de Noël victoriennes. Vous savez, comme on en trouvait sur les vieilles cartes postales. En magasin de loisirs créatifs, vous trouverez d’ailleurs des pochettes entières de telles figures. Elles sont vendues pour réaliser des cartes de Noël vintage…
J’en ai sélectionné quelques-unes et je les ai tout simplement imprimées (en de nombreux exemplaires), en noir et blanc, sur du carton souple. Puis, j’ai pris le temps de les recoloriser au crayon de couleurs. Les joues, les yeux, les lèvres, les rubans… Comme sur les photos anciennes.
J’ai découpé les visages et les bustes. Et je les ai customisés avec ce que j’avais dans mes armoires à bric et à broc. J’ai collé des petits brillants de différentes couleurs sur les diadèmes de papier. J’ai ajouté de tous petits bouts de dentelle sur les cols plats. J’ai déposé des morceaux de feutrine découpée sur les feuilles qui ornaient leur chevelure. L’idée ? Apporter du relief, de la couleur et de l’opulence.
Pour certains, j’ai simplement collé une ficelle à l’arrière, pour les suspendre le jour venu. Pour d’autres, j’ai encore découpé de petites ailes sur du papier cartonné : posées par-dessous les visages, elles transformaient les chérubins en anges ravissants.
Le seul danger ? En faire trop. Et coller trop de fioritures sur les figurines imprimées. Comme dans tout, l’équilibre est nécessaire.
Il n’y a plus qu’à attendre l’invité du mois de décembre. Sur sa robe vert sombre, ce sera du plus bel effet !