Le régulateur fédéral de l’énergie, la CREG, a annoncé une augmentation des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz naturel à partir du 1er janvier prochain. Ces hausses, qui concernent les ménages bénéficiant de ce régime préférentiel, pourraient influencer la gestion des charges locatives !
Dès le début de l’année 2025, le tarif social pour l’électricité augmentera de 10 % par rapport au dernier trimestre 2024. Cette hausse portera le coût du kilowattheure au-delà de 20 centimes d’euro (20,815 centimes d’euro TVAC pour le monohoraire, 21,263 pour le bihoraire de jour et 20,466 pour le bihoraire de nuit). Le tarif exclusif de nuit pour sa part passe à 17,632 centimes d’euro le kilowattheure.
Le gaz naturel de son côté, souvent utilisé pour le chauffage dans les logements du pays, connaîtra une hausse encore plus marquée. Le tarif social atteindra en effet 5,894 centimes d’euro par kilowattheure, ce qui représente une progression de 15 %.
De multiples répercussions
Ces ajustements, bien que ciblant un segment particulier de la population, pourraient avoir des répercussions notables sur le marché immobilier et le budget des ménages. Comment ? Pour les propriétaires bailleurs, notamment dans le segment des logements sociaux ou des biens destinés aux ménages à revenus modestes, cette hausse pourrait affecter la gestion des charges locatives, souvent incluses dans les contrats de location. Les ménages locataires, eux, vont évidemment subir une perte de pouvoir d’achat.
Pour rappel, le tarif social est une mesure fédérale destinée à protéger les catégories les plus vulnérables. Uniforme pour tous les fournisseurs, il est fixé chaque trimestre par la CREG. Cependant, cette régulation ne met pas à l’abri des fluctuations liées à l’évolution des prix de l’énergie sur les marchés internationaux.