J’ai à peine fini de chasser les rongeurs de chez moi que les mouches réapparaissent. Le retour du soleil ne se fait jamais sans petits tracas… Quoi qu’il en soit, je pense ouvrir une ménagerie bientôt. A moins que…

A moins que je n’investisse illico presto dans des plans de basilic ! Car oui, cette plante aromatique a d’autres pouvoirs que de parfumer la sauce bolo. Elle est un répulsif naturel et redoutable contre les mouches horripilantes.
Si nous, on raffole de son arôme qui sent bon la cuisine italienne, les mouches le dé-tes-tent : en installer sur les appuis de fenêtres et près des portes crée une barrière olfactive qui les tient éloignées de la maison.
Ce qui est chouette, c’est que le basilic se cultive facilement à l’intérieur aussi. Il ne faut dès lors pas hésiter à en disposer dans la cuisine ou même au salon.
Si vous avez l’occasion d’ajouter quelques plans de lavande, de menthe ou de géranium citron (aussi appelé géranium citronnelle), la zone odorante sera encore plus redoutable pour faire déguerpir les mouches.
N’hésitez donc pas à en mettre tout partout, sur votre terrasse aussi : je l’ai fait et c’est sacrément joli. Quand on peut joindre l’utile à l’agréable, il ne faut pas se priver.
Après, soyons honnêtes, ce n’est pas toujours simple de garder les plants de basilic frais et en bonne santé. Notre ami a des exigences : il aime la lumière et il faut lui choisir une exposition au soleil. Mais aussi, il apprécie un arrosage régulier.
Et c’est bien ce que je trouve compliqué : il faut lui donner à boire, certes, mais ne surtout pas le noyer. Si la terre est détrempée, la plante va vite se racrapoter, l’excès d’eau permettant le développement des maladies fongiques.
Vous ne devez pas oublier de couper les feuilles aux pointes noircies et, petit truc utile, (si vous êtes motivé) : vous pouvez pincer l’extrémité des tiges du basilic dès qu’un épi floral apparaît ! La production de graines demande trop d’énergie à la plante : la floraison a dès lors tendance à rendre les feuilles moins « puissantes » en termes de goût et d’odeur. Ce qui, évidemment, annihilerait l’efficacité de notre barrière anti-mouches.
J’espère seulement que Ratatouille ne va pas réinvestir les lieux, pour me cuisiner une sauce dont lui seul a le secret. Vive le basilic et basta les mouches !