Pour le moment, je dors mal ! Après les grosses chaleurs qui ont transformé mon grenier en sauna, les courants d’air se sont invités dans la maison : résultat, les portes ont claqué cette nuit. Trop de soleil. Trop de vent. Trop d’épuisement. On n’est jamais contents !

Dans mon cas, le problème a été vite résolu : j’ai rempli quelques chaussettes orphelines avec du sable (si vous n’avez pas de sable chez vous, du riz fera l’affaire aussi).
J’ai redressé les chaussettes, désormais lourdes, à la verticale et j’ai fermé le haut de la chaussette par un simple nœud. J’ai posé une ficelle au 3/4 de la chaussette gonflée, histoire de créer une sorte de bonhomme. Grosse boule en bas, petite boule en haut : gros ventre, petite tête. Et j’ai laissé ma fille customiser mes cale-portes. Plus économique et écologique que d’en acheter dans le commerce !
Si vous êtes plus motivés que moi, vous pouvez installer un joint en mousse sur la porte, pour freiner sa fermeture. Il en sera fini, des portes qui claquent !
Mais il n’y a pas que les courants d’air qui peuvent faire claquer les portes. Légèrement penchées, installées sur un sol en pente, ou affublées d’une serrure trop souple, elles claqueront aussi. Mais il y a des solutions.
Si la porte claque car elle penche un chouia, il faut l’aligner en ajustant les gonds.
Mon père avait un truc assez simple pour rectifier le tir : il dévissait un peu les charnières et il glissait une cale derrière la paumelle (la pièce métallique qui permet l’ouverture et la fermeture de la porte par rotation). Pour ce faire, il utilisait un simple morceau de carton rigide. Puis, il revissait les charnières.
Et si le souci, c’est la clinche qui est trop « légère » et ne s’emboîte pas assez solidement dans la gâche, il y a des remèdes aussi.
Il faut soit ajuster la gâche en la desserrant et la déplaçant pour que la clinche s’y insère parfaitement, soit resserrer le ressort de rappel. Dans ce dernier cas, il faut démonter la poignée en dévissant les vis qui la retiennent : le ressort détendu devra être resserré (ou carrément changé s’il est tordu).
Mais pour ce genre de travail, c’est mon petit papa que j’aurais appelé : je ne suis pas assez minutieuse. Ni assez patiente. Ni assez précise. Ni assez délicate. Ni assez tout ce qu’il faut pour renforcer une clinche trop molle.
Quoi qu’il en soit, le vent peut souffler : mes portes seront retenues par mes jolies chaussettes ensablées !