Percevoir son loyer sans jamais relancer un locataire ? C’est possible grâce aux AIS… mais pas sans contreparties. On vous dit tout !
Une agence immobilière sociale (AIS, pour les intimes), c’est un peu le chaînon manquant entre le secteur public et les propriétaires du privé. « Contrairement aux sociétés de logements sociaux, une AIS loue des biens privés à des ménages aux revenus plafonnés », explique Vincent Gérin (ULB, Anixton). Et ce n’est pas juste un coup de peinture sur le problème du logement : « ça permet une vraie mixité », note Éric Spitzer (Immovlan). En Wallonie comme à Bruxelles, le système est bien en place, avec des variantes locales.
Les avantages qui font mouche
- Zéro vide locatif : vous touchez votre loyer, même si personne n’y vit.
- Pas de précompte immobilier
- Gestion complète : entretien, réparations, paperasse… c’est l’AIS qui s’en charge.
- Primes : rénovation, isolation… Bruxelles soutient les proprios engagés. Reste évidemment à savoir pour combien de temps…
Et selon Attila Tufekci, expert en achat/vente : « Avec les primes, l’absence de précompte et la tranquillité, j’ai vite fait mon choix. »
Mais il y a un (petit) revers
- Un loyer réduit : environ 25 à 30 % sous le prix du marché.
- Des normes à respecter : superficie, sécurité, salubrité…
- Des contrats bien ficelés : pas question de reprendre votre bien comme bon vous semble.
Pour tout savoir, visionnez la vidéo ci-dessus !