La dette française fait beaucoup parler d’elle : plus de 3.400 milliards d’euros au deuxième trimestre 2025 (au sens de Maastricht). Un montant astronomique qui plombe les discussions sur le budget 2026 de l’Hexagone. Et l’immobilier dans tout ça ? Il se pourrait bien que le marché soit impacté par des taux à la hausse. On vous raconte !
En France, le budget 2026 tarde à être adopté. Pour l’instant, en ce qui concerne les banques qui s’impatientent, les variations restent modestes, comme le notent les courtiers Pretto ou Cafpi dans le Figaro Immobilier. Pour l’instant, les banques françaises restent stratégiques : elles ont vu leur production bondir de 35 % en 2025 et n’ont aucune envie de casser cette dynamique. Les hausses sont donc très faibles (de 0,05 à 0,1%), mais elles rappellent que la machine pourrait s’emballer si le budget n’est pas voté ! En ce moment, les taux moyens pour un crédit immobilier tournent autour de 3 à 3,5% en France.
Où est le drame ? Tout dépend du budget. Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, indique dans les colonnes du Figaro que si le budget de l’Etat n’est pas voté, ce dernier empruntera à des taux plus élevés et les banques feront de même avec leurs propres taux.
Un scénario similaire est-il possible chez nous ?
En Belgique, impossible d’imaginer un copier-coller du scénario français. Pourquoi ? Globalement, parce que les taux des crédits immobiliers belges ne dépendent pas de l’adoption du budget fédéral, mais plutôt des taux directeurs de la BCE et de la concurrence bancaire.
En revanche, il peut y avoir des conséquences plus subtiles et indirectes pour les emprunteurs particuliers : on pense notamment à Bruxelles où l’absence de nouveau gouvernement et de politique claire complique beaucoup de choses. Quid des primes promises qui finalement ne seront pas payés ? Quid de la politique urbanistique qui retarde de nombreux projets ? Tout ceci peut peser défavorablement dans la balance au moment de présenter son projet…
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