Pour jouir d’un beau gazon durant l’été prochain, il est temps de commencer à l’entretenir en ce début de printemps. Comme lui offrir une scarification, par exemple.
Petit à petit, les racines superficielles d’une pelouse ont tendance à s’entremêler. Avec, en sus, l’accumulation des petits déchets de tonte, un tapis a alors tendance à se former à la surface de la pelouse. De plus, de la mousse peut également se développer sur votre pelouse, surtout si vous tondez très court et/ou dans les zones humides et ombragées. Toutes ces actions combinées ont tendance à asphyxier votre pelouse. Régulièrement, il faut alors « aérer » sa pelouse. Ou, plus exactement, la scarifier.
Scarifier ?
Un scarificateur est une machine dotée de griffes qui viennent lacérer la surface de la pelouse. Cette lacération a plusieurs buts : découper l’enchevêtrement des racines superficielles, retirer la mousse mais également faciliter la pénétration de l’eau dans le sol. Notez que la scarification s’apparente tout de même a priori à une « séance de torture » pour la pelouse qui semble, juste après l’opération, plutôt abimée. Mais cette cure de rajeunissement est toutefois bénéfique pour redynamiser une pelouse. Veillez juste à ne pas scarifier une trop jeune pelouse, de seulement deux ou trois ans.
Quand scarifier ?
Les professionnels conseillent de scarifier deux fois par an sa pelouse : au début du printemps et durant l’automne. Mais une unique scarification sera déjà appréciable. Préférez alors celle réalisée au début du printemps. Attendez une journée bien ensoleillée et sèche, ne travaillez pas sur une pelouse mouillée. Mais si possible travaillez également quand le sol est encore légèrement humide. N’attendez pas une période de sécheresse pour scarifier votre pelouse.
Manuel, électrique ou thermique
Si vous ne comptez pas faire l’investissement d’un scarificateur qui encombrera votre garage ou abris de jardin, sachez que cet outil peut bien sûr se louer. En fonction de la surface à traiter, vous pourrez travailler avec un scarificateur manuel (à pousser), un modèle électrique ou un modèle thermique pour les grandes surfaces.
François Piette