Lorsque vous contractez un prêt résidentiel, vous vous engagez pour de nombreuses années. Un certain nombre de points méritent donc une attention particulière. Nous en avons énuméré quelques-uns.
Ne vous attirez pas d’ennuis
Il serait préférable d’inclure dans le compromis une clause avec une condition suspensive si vous n’obtenez pas le prêt au logement. De cette façon, vous ne risquez pas de devoir annuler l’achat et de devoir payer une indemnité. Ce montant peut atteindre jusqu’à 20 % du prix de vente !
Rechercher le meilleur taux
Bien négocier peut vous rapporter beaucoup d’argent. Ne soyez pas trop vite d’accord avec ce que vous propose votre banquier et comparez les taux des différentes banques. Les directeurs de banque peuvent souvent faire des gestes commerciaux, de sorte que les taux peuvent être beaucoup plus bas que les taux affichés.
Le Fonds du logement wallon est-il une option ?
Si votre revenu imposable est faible, que vous avez une famille nombreuse et que la valeur de votre logement n’est pas trop élevée, vous pouvez bénéficier d’un prêt du Fonds du logement wallon. Assurez-vous de vérifier auprès de ces autorités si vous êtes admissible. Le taux d’intérêt y est particulièrement attractif.
Tenir compte des coûts supplémentaires
N’oubliez pas de tenir compte des frais administratifs de votre prêt, qui peuvent facilement s’élever à 500 euros. Bien sûr, il y a aussi les frais de notaire. Vous pouvez calculer le montant sur le site de la Fédération Royale des Notaires Belges. De toute façon, les frais de notaire et les droits d’enregistrement totalisent une sacrée somme, souvent égale à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Assurance solde restant dû
Cette assurance est souvent obligatoire. Cela signifie qu’un assureur rembourse sa part du prêt en cas de décès prématuré. En tant que couple, vous pouvez répartir ce montant entre les partenaires. Osez aussi remettre en question le taux de l’assurance solde restant dû : les banques gagnent souvent bien leur vie sur cette assurance.