Les toits verts sont actuellement à la mode ! Et cela se comprend : les espaces habitables sont de plus en plus petits, mais il faut bien un toit pour couvrir le tout ! Si vous voulez investir dans cette tendance écologique, vous devez tenir compte de ce qui suit.
Deux types différents
Avec un toit vert « extensif », seules les herbes, les mousses et les plantes grasses poussent sur votre toit. Cela nécessite moins d’entretien et cette végétation ne pèse pas très lourd. Un toit vert « intensif », pour sa part, exige plus d’efforts. En effet, ce type de toit se compose de buissons, d’arbres et de fleurs qui nécessitent plus d’attention. Non seulement votre toiture doit être suffisamment solide, mais cela entraine aussi des frais plus élevés.
Le nombre de couches
Pour créer un toit de qualité, sachez que plusieurs couches différentes sont recommandées :
Une couche absorbante
Cette composante joue un rôle essentiel dans la gestion de l’eau et la préservation de l’écosystème sur le toit vert. En absorbant l’eau de pluie et en la retenant temporairement, elle fournit une source d’humidité aux plantes et limite le risque de surplus d’eau sur le toit. Cette couche peut être composée de substrats organiques (tourbe, terreau, …) de substrats minéraux (pierre concassée, sable, …) ou encore de matériaux synthétiques (géotextiles).
Une couche pour le drainage
En évitant que l’eau ne s’infiltre profondément dans le substrat, la couche drainante protège la structure du bâtiment en réduisant les risques d’infiltration d’eau et de pourrissement
Une couche filtrante
Le rôle principal de cette couche est d’empêcher les débris de venir boucher le drain, mais aussi de ne pas permettre aux racines de rentrer dans la membrane d’étanchéité.
Parfois, le nombre de couches grimpe à 5, pour une protection optimale de votre toiture.
Tenir compte de la superficie
Pas besoin d’être un génie pour savoir qu’une grande surface coûtera plus cher ! Si vous avez beaucoup de mètres carrés, demandez une remise, sinon, cela risque de vite devenir impayable. Pour une toiture extensive, vous pouvez compter sur environ 80 euros le m². La variante intensive peut atteindre 200 euros par m².
Faites-le vous-même
Si vous avez la main verte, vous pouvez vous y essayer, surtout si vous optez pour un toit « extensif ». Cependant, si vous vous voulez être sûr de ne pas avoir de problèmes avec votre toit, un professionnel est alors chaudement recommandé.
Des subventions sont-elles possibles ?
Vérifiez auprès de votre service communal, certaines communes accordent des subventions. Ces subventions peuvent aller jusqu’à environ 30 euros par mètre carré.
Les toits verts on l’avantage de constituer une couche d’isolation supplémentaire.