4 familles nous racontent leur réalité entre télétravail et jeunes enfants. L’équation impossible ?

C’est une réalité qui en a amusé certains au début, mais qui aujourd’hui devient nettement plus délicate : comment concilier conscience professionnelle et rôle parental lorsque l’on est contraint de travailler à la maison, avec des enfants à côté ? Les réalités sont très différentes selon les familles. Petit tour d’horizon…

Jacques et Marie, les employés de banque aux 2 ados

Chez Jacques et Marie, les deux parents sont en télétravail avec des ados (14 et 15 ans) à la maison : « c’est encore gérable », explique Marie. En effet, ces parents ont « la chance d’avoir des enfants autonomes. Mais nous essayons malgré tout d’alterner les gardes. Je travaille de 5 heures du matin à midi, quand Jacques les garde. Puis l’après-midi, nous échangeons nos rôles. Une fois qu’ils sont couchés, on se remet derrière nos écrans si nous n’avons pas pu finir le boulot. Le lendemain, on inverse nos gardes ! C’est extraordinairement fatiguant, mais supportable car cela nous permet de passer plus de temps avec nos enfants », explique cette mère de famille de 45 ans qui essaye de positiver autant que possible. « Ce n’est évidemment pas facile tous les jours, car ils ont besoin de sortir, de voir leurs amis, donc nous essayons de canaliser leur énergie autant que possible. Mais nous, nous n’avons plus de temps pour notre couple… »

Quentin le garde et Anne la comptable : 4 enfants

Chez Quentin et Anne, la situation est bien différente : Quentin est en chômage partiel, quand Anne télétravaille. Les quatre enfants de 14 mois à 8 ans sont difficiles à gérer, avec notamment un petit hyperkinétique qui réclame une attention de tous les instants. « Je travaille dans la sécurité, je suis donc obligé de me déplacer pour travailler », explique Quentin. « Les jours où je travaille, c’est Anne qui les surveille, télétravaillant alors de nuit, ou faisant le forcing les weekends pour compenser. Cela nous fait des semaines difficiles. On se serre les coudes en espérant que tout ceci soit bientôt derrière nous. De plus, nous n’avons qu’une petite terrasse et nos enfants ne demandent qu’à se défouler ».

Benjamin le chef de projet et Olivia la secrétaire, avec 2 petits enfants

Chez Benjamin et Olivia, ayant deux enfants en bas âge (15 mois et 3 ans), une solution semble se profiler. Olivia, travaillant dans le milieu médical, a en effet posé des jours de congé parentaux : « heureusement, mon patron est compréhensif et cela a pu se faire rapidement. J’ai pris 2 jours de congé parentaux par semaine, je télétravaille un jour et me présente au boulot tous les jeudis et vendredis. Mon mari, lui, télétravaille tous les jours. » Benjamin confirme : « Oui, mes horaires sont fort différents de ce qu’ils étaient. Les lundis et mardis, Olivia garde les enfants, donc je me lève très tôt et me couche tard pour avancer au maximum sur mes travaux de la semaine. Le mercredi, nous gardons les enfants en alternance. Les deux derniers jours de la semaine, je profite de l’avance que j’ai prise les jours précédents et des siestes des enfants pour terminer le boulot. L’avantage, c’est que les lundis et mardis, je n’ai pas de distraction et peut donc avancer assez vite sur mes projets. Au final, je délivre le même travail qu’en temps normal, je n’ai plus le stress des déplacements et je vois nettement plus mes enfants. Le bilan est donc assez positif ! Alors certes, cela fait 3 jours compliqués sur la semaine, mais celle-ci en compte 7 ! ». Benjamin et Olivia auraient-ils trouvé la recette magique ? Pas sûr, car il reste une ombre (financière) au tableau (voir ci-dessous)…

Cécile, la mère célibataire…

Nous avons également contacté une mère célibataire (3 adolescents), enseignante, qui, pour sa part, n’a pas trouvé d’autres solutions que de travailler la nuit et de poser autant de jours de congé que possible : « Je suis usée. Mes enfants ont besoin de moi pour leurs devoirs, tout comme mes élèves… Je ne me débrouille pas très bien avec la technologie et je n’ai personne pour m’aider. C’est dur… J’espère quand même avoir droit à une médaille à la fin de tout ceci » sourit-elle…

Le déficit financier…

Toutes ces familles nous ont fait part de la même problématique : la perte de revenus. Un chômage partiel ou complet, des courses nettement plus importantes et qui plus est, sans réduction (celles-ci étant interdites), des charges plus importantes (du fait de la présence constante à la maison) mènent à une perte financière allant de gênante à très angoissante, selon les cas. Même Benjamin et Olivia, ne payant pourtant plus la crèche de la petite ou la garderie du petit, ressentent une baisse du pouvoir d’achat. « C’est fou ce que notre budget courses a augmenté », explique Olivia…

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