Plusieurs opérations ont été menées dans une douzaine de pays européens afin de poursuivre le démantèlement des réseaux illégaux d’IPTV.
Plusieurs forces de l’ordre du Vieux-Continent viennent de porter un nouveau coup dur au piratage de contenu audiovisuel. L’agence de coopération judiciaire Eurojust vient en effet d’annoncer que deux actions de démantèlement importantes ont été menées. L’une des deux s’est déroulée dans une dizaine de pays européens, dont l’Italie, la Bulgarie, la France, l’Allemagne, la Lituanie, Malte, la Roumanie, la Slovénie, la Suède et les Pays-Bas. Celle-ci a permis de déconnecter plus de 5.500 serveurs qui diffusaient des films et des émissions de télévision en direct. Les abonnés à ces services illégaux recevaient ces flux au travers de boîtiers IPTV.
Le cerveau arrêté ?
Les autorités transalpines ont aussi réussi à mettre la main sur le cerveau présumé de ces opérations illégales, saisissant au passage plusieurs véhicules de luxe et du matériel informatique. Cette activité de piratage aurait généré plus de 10 millions € de revenus pour la personne incriminée.
Plus modeste, la seconde action s’est déroulée dans cinq pays européens (la Suisse, la France, l’Allemagne, Monaco et les Pays-Bas), où les forces de l’ordre ont démantelé un réseau de 11 serveurs qui diffusaient plus de 80.000 films et séries auprès de quelque 20.000 abonnés. Dans ce cas-ci, la réception se faisait au travers d’un boîtier appelé Kbox. Trois ressortissants suisses, soupçonnés d’être à la tête de cette activité illégale, ont été arrêtés dans le cadre de l’opération. Huit comptes bancaires ont été saisis tandis que la plateforme de diffusion a été déconnectée. Le préjudice pour les ayants droit est évalué à près de 2 millions € !