Les plateformes numériques représentent désormais un tiers du volume d’écoute, avec pour la première fois le DAB+ comme première plateforme numérique privilégiée. Parallèlement à ce succès, la FM s’essouffle, avec une érosion de 18 % en termes de volume en deux ans.
“Tous les indicateurs sont au vert. Ils montrent clairement l’extraordinaire percée de la consommation numérique du média radio, et particulièrement celle du DAB+ qui est en train de s’installer très rapidement chez les auditeurs comme le successeur de la FM”, explique les responsables d’un consortium de radios belges.
Selon eux, plus de 80 % des auditeurs francophones savent maintenant ce qu’est le DAB+, “une prouesse pour une nouvelle technologie lancée ensemble par la RTBF et les réseaux privés il y a seulement 15 mois en Belgique”, estiment-ils.
La FM en berne
Pour la première fois, plus de la moitié des francophones ont par ailleurs écouté la radio sur au moins une plateforme numérique, une nette progression poussée par internet et surtout par le DAB+. Ce dernier “remporte la palme de la progression, le pourcentage de la population francophone qui utilise le DAB+ étant passé de 4 % à 20 % en 2020.", se réjouissent les responsables du consortium.
Par contre, en termes de volume d’écoute, la FM s’érode inexorablement (80 % il y a deux ans, contre 66 % aujourd’hui) au profit de l’écoute sur les plateformes numériques qui passe de 17 % à 34 %. C’est le DAB+ qui compense le mieux cette érosion de la FM.
Ne pensez pas pour autant qu’il est temps de vous débarrasser de tous vos appareils équipé de la FM. La Fréquence Modulée continuera en effet à coexister aux côtés du DAB+, le gouvernement fédéral n’ayant pas encore décidé quand celle-ci sera désactivée.