Que ce soit dans le cadre d’une vente ou d’une location, le PEB est un document obligatoire. Ce sacro-saint certificat, régulièrement redouté par les vendeurs, peut-il avoir un impact sur la transaction ?
1. Le PEB, c’est quoi ?
Le certificat de performance énergétique (PEB) donne une note à votre maison. Cette note va de « A++ » pour les biens passifs à « G » pour les anciennes habitations. Concrètement, c’est un certificateur agréé qui se chargera d’évaluer les performances de votre bien.
2. Quand en avez-vous besoin ?
Avant de mettre votre bien en vente ou en location. Seuls les biens avec un permis de construire valable délivré après le 1er janvier 2006 sont un peu en dehors de ce régime, puisque leur construction a donné lieu à un certificat PEB. Notez que la classe énergétique doit figurer sur chaque publicité d’un bien à vendre ou à louer.
3. Combien ça coûte ?
Le prix est très dépendant du type d’hébergement : pour un studio, vous payerez en moyenne entre 100 et 150 euros et, pour un bâtiment ouvert vous paierez entre 190 et 250 euros pour une inspection menant à la délivrance du PEB. Le certificat PEB est valable 10 ans.
4. Un mauvais score peut-il empêcher la vente ?
Non. Même si votre bien présente des déficiences flagrantes dans le domaine énergétique, vous ne pourrez pas être pénalisé ou interdit de vente. En revanche, un mauvais PEB peut dissuader des acheteurs potentiels.
5. Le PEB, ça comprend quoi ?
Le document comprend :
- Les détails administratifs du bien
- Son score énergétique représenté par une barre de couleur
- Les coordonnées de l’inspecteur et sa signature
- Les chiffres qui seront utilisés par l’expert pour le calcul de la note
- Des conseils de l’inspecteur pour rendre la maison plus éconergétique