Selon une étude de la BNB, on peut constater qu’en près de 20 ans, l’écart entre le taux de propriété des ménages les plus riches et celui des ménages moins aisés financièrement, s’est creusé. On décortique cela avec vous !
"Bien que le taux de propriétaires en Belgique soit demeuré relativement constant entre 2003 et 2020, fluctuant en moyenne aux alentours de 72%, celui des ménages les moins aisés financièrement – c’est-à-dire ceux dont les revenus sont inférieurs à 60% du revenu médian équivalent – s’est significativement replié, tombant de 56 à 37% en 2020", pointe l’étude.
En Belgique, les prix des logements ont grimpé de 16,4% entre 2019 et 2021. Cependant, la réduction des taux d’intérêt au fil du temps a été un important facteur de soutien au marché immobilier. "Ils sont tombés d’environ 14% durant les années 1980 à seulement 1,5% en moyenne en 2021", précise encore la BNB. On observe toutefois une remontée des taux hypothécaires, surtout depuis le début de cette année 2022.
Les villes où l’emprunt pèse lourd sur les ménages
Cette charge peut, en outre, atteindre des niveaux particulièrement importants à Bruxelles et dans des villes flamandes comme Gand, Louvain ou Bruges. Par contre, la situation est moins problématique dans des villes telles que Charleroi, Liège ou Mons.
En conclusion…
"En conclusion, c’est toujours possible de devenir propriétaire en Belgique, mais on constate depuis quelques années une forte augmentation des prix immobiliers et cela a un impact sur l’accès au marché du logement. Aujourd’hui, il faut disposer de davantage de fonds propres pour pouvoir emprunter plus, au risque de voir la situation se corser.", ponctue Christopher Warisse, auteur de l’étude.