Pas toujours facile de séparer une grande, très grande pièce en plusieurs espaces. Au boulot, on a pourtant dû y penser. On voulait morceler le plateau afin d’y consacrer un espace au travail, un autre aux repas, et un autre encore à la détente.
De nombreuses idées se sont bousculées dans nos petites têtes et, finalement, on s’est mis d’accord : on voulait quelque chose d’aérien, de léger, qui délimite les espaces sans priver qui que ce soit de lumière et sans isoler non plus.
Le matos…
Avec les collègues concernés, on a acheté de simples lattes de bois clair (2 m de long et 8 cm de large), du cordage aussi doux que beige (1cm de diamètre) et des crochets blancs (capables de recevoir le cordage d’1 cm de diamètre mais pas davantage).
La mise en œuvre…
On a fixé les crochets sur chacune des lattes. Mais sur un côté seulement. Au milieu des 8 cm de large et à égale distance : en laissant 20 cm entre eux. Quand toutes les planches ont été garnies de crochets, on a entrepris de les fixer à l’endroit exact où nous voulions délimiter les espaces.
Foreuse. Vis adéquates. On a ainsi disposé 6 lattes de bois au plafond. Par deux. Pour atteindre chaque fois 4 m de long. Et on a fait pareil au sol en veillant à les disposer pile poil sous celles du plafond. Parallèles le plus possible. J’ai été bien heureuse de ne pas devoir les fixer moi-même : il m’a suffi de crier « plus à gauche, plus à droite ! Oui, encore un peu ! Voilà ! ». Déléguer, quand c’est possible, c’est trop chouette.
Il restait à oser le jeu de corde. On a glissé celle-ci de crochet en crochet, en alternant les crochets du sol et du plafond. Un graphique de cordage s’est peu à peu dessiné. En haut, en bas. Fatigant mais grisant. Ce sont 3 paravents qui ont ainsi pris forme. Poétiques et élégants.
Un vrai travail d’équipe pour plus de bien être au boulot ! On ne se lasse pas d’admirer notre réalisation ! Espérons seulement qu’aucun collègue ne se prenne jamais pour Tarzan !