La porte du salon refuse de rester fermée. On a beau se jeter contre le panneau de bois, bien disposer la clinche… rien n’y fait. A peine fermée, elle s’ouvre. Et pas qu’un peu. Comme si elle était poussée depuis le couloir. Courant d’air ou fantôme : à la maison, les discussions vont bon train.
Mon aîné s’en amuse : chaque fois que la porte s’ouvre, il salue celle qu’il a décidé de nommer Lisa, et l’invite à nous rejoindre devant la télé, ou à table, selon ce qu’on est en train de faire. Ma fille s’en amuse beaucoup moins. Elle a désormais la trouille. Ce qui donne, comme vous vous en doutez, encore plus envie à l’aîné d’en remettre des couches.
J’ai donc proposé à ma fille de réaliser des cale-portes vraiment mignons. On a fouillé dans la remise pour dégoter des chutes de bois. J’ai sélectionné un bout de planche d’un peu plus de 2 cm d’épaisseur. Et nous nous sommes amusées à y dessiner des petits animaux en quelques coups de crayons. Un chat qui s’étire, un canard qui flotte, un phoque qui se dresse.
L’idée ?
Réaliser un animal dont l’avant du corps monte sur une petite dizaine de centimètres, et dont l’arrière peut s’affiner au point de ne plus faire qu’1 cm de hauteur. C’est en effet l’épaisseur nécessaire pour pouvoir glisser le bois sous la porte et caler définitivement celle-ci. La queue des animaux étaient donc idéales.
La mise en pratique !
J’ai scié les contours tout simples (on peut même dire basiques) que nous avions esquissés et elle s’est chargée de poncer les bords du bois. Je les aurais bien laissés en bois brute, mais elle a préféré les décorer : elle les a colorés aux marqueurs.
De cale-portes à gogo !
Depuis, les cale-portes attendent chaque jour de savoir lequel aura la grande joie d’empêcher l’accès de la pièce à Lisa. C’est un peu fatigant de devoir les replacer chaque fois qu’on ouvre et ferme la porte, mais, à l’heure où la moindre calorie de chauffage vaut de l’or, ce n’est pas plus mal finalement !
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