Alors que la crise énergétique touche de plein fouet le Vieux Continent, le Belge semble en froid avec la brique qu’il a dans le ventre. Les nouveaux projets de construction, ainsi que les rénovations, sont en baisse sensible…
Cela peut sembler paradoxal à première vue : investir dans le résidentiel neuf et dans une rénovation permet de davantage protéger son épargne, tout en profitant d’une isolation qui permettra de belles économies sur le long terme. Hélas, lorsque les caisses et les comptes sont vides, il n’est plus vraiment possible d’envisager quoique ce soit…
Dans ce contexte, on note déjà une baisse de la demande de nouveaux projets de construction, relève ING. Le nombre de nouveaux bâtiments résidentiels autorisés a diminué de 3,4% au cours des 5 premiers mois de 2022 par rapport à la même période en 2021. La même tendance semble toucher les projets de rénovation, et cela devrait continuer dans les prochains mois.
"Le pouvoir d’achat dans notre pays résiste bien mieux que la moyenne européenne, grâce à l’indexation automatique des salaires. Par conséquent, le marché de l’immobilier résidentiel en Belgique devrait mieux résister que dans les pays voisins", prévoit Wouter Thierie, économiste au sein de la banque ING.