Le grand groupe chinois Lynk & Co désire un environnement urbain… moins orienté vers la voiture et davantage vers les espaces verts ! Un paradoxe ? Pas tant que ça…
Une nouvelle enquête internationale d’Ipsos pour le groupe chinois Lynk & Co démontre un souhait commun parmi les Européens : celui d’utiliser les véhicules plus efficacement et de libérer l’espace urbain pour davantage de verdure. Sachant qu’une voiture n’est en moyenne utilisée que 4 % du temps, Lynk & Co veut réinventer le mobilier urbain…
En effet, le constructeur automobile propose un abonnement à ses solutions de mobilité et donc un partage des véhicules. Appliqué à grande échelle, ce système conduirait, selon le constructeur, à une drastique diminution du nombre de voitures dans les villes… ce qui laisse donc le champ libre pour repenser l’architecture urbaine, comme l’espace dédié aux parcs et autres zones vertes. Le constructeur admet en revanche que le public plus âgé est nettement plus difficile à convaincre, étant encore attaché à la notion de propriété du véhicule.
« Un potentiel inutilisé »
« Avec des voitures garées 96 % du temps, nos villes ont beaucoup de potentiel inutilisé. Je me sens motivé par les résultats du sondage, et je suis heureux que les Européens soient d’accord avec notre mission pour des villes plus vertes, accessibles et ouvertes. Il est temps de reconquérir notre espace humain. » – Alain Visser, PDG de Lynk & Co.
Bruxelles ne veut pas plus de verdure…
L’enquête a été menée auprès de plus de 8 000 répondants dans 8 capitales européennes (Londres, Paris, Berlin, Rome, Madrid, Amsterdam, Stockholm et Bruxelles). Le souhait le plus commun dans ces huit villes est de remplacer les places de stationnement par plus de verdure (57 %), puis par des endroits pour se reposer (32 %) et des trottoirs plus larges (28 %). Mais il y a quelques autres découvertes plus surprenantes.
Bruxelles, qui est l’une des villes les moins vertes parmi celles de cette enquête, est la moins encline à introduire plus de verdure dans sa ville. Les Londoniens sont les citoyens les plus avides d’art et les plus susceptibles de voter pour plus d’art public, de street-art et de graffitis pour remplacer les espaces de stationnement. Sans surprise peut-être, les habitants d’Amsterdam veulent plus d’espace pour leurs pistes cyclables.