L’opérateur historique belge, Proximus, a décidé de désactiver la 3G. Si la majorité des Belges possèdent aujourd’hui des appareils compatibles avec la 4G, voire la 5G, ce n’est pas le cas de tout le monde !
La disparition de la 3G à la fin de l’année 2024 ne sera pas sans conséquences pour les propriétaires de smartphones et d’appareils connectés plus anciens. Le premier opérateur mobile belge emboîte ainsi le pas à Orange Belgium qui, de son côté, prévoit de débrancher la 3G dès le milieu de cette année 2023. Pour ce qui est du groupe Telenet/Base, la même suppression se fera de manière progressive, à compter de septembre 2024.
Pourquoi la fin de la 3G ?
Proximus se justifie en expliquant « une baisse continue du trafic sur le réseau 3G et des besoins de capacité pour les services 3G qui ne cessent de diminuer ». On s’en doute, le réseau 3G est progressivement délaissé, depuis plusieurs années déjà, au profit de la 4G. En outre, avec le déploiement de la 5G, cette tendance devrait encore s’accélérer.
Qu’est-ce que cela change pour vous ?
Les utilisateurs de smartphones anciens, incompatibles avec la 4G (et a fortiori avec la 5G) seront les premiers impactés par la décision de Proximus. C’est bien simple, du jour au lendemain, ils perdront l’accès à l’Internet mobile. Par contre, ils pourront toujours téléphoner et envoyer ou encore recevoir des SMS puisque ces fonctionnalités reposent sur le réseau 2G qui, lui, reste opérationnel. Proximus s’engage d’ailleurs à maintenir ce dernier au moins jusqu’à la fin de l’année 2027.
Plus concrètement, Proximus explique que la très grande majorité des appareils raccordés à son réseau sont suffisamment modernes pour supporter la 4G. Et d’ajouter que « la quantité de données acheminées via la 3G sur le réseau de Proximus représente aujourd’hui moins de 2 % du trafic total de données, dont une fraction seulement provient d’appareils de clients résidentiels ».
Les rares clients concernés disposeront donc de 2 ans pour acquérir un appareil compatible.
Enfin, les opérateurs justifient aussi cette suppression par le fait que pour offrir plus de place à la 5G (qui, on le sait, se fait attendre dans bon nombre de régions du pays), il est nécessaire de libérer le spectre occupé par la 3G. Une priorité accordée aux dernières technologies somme toute logique afin de pérenniser la stabilité des réseaux.