La Fédération des Notaires vient de publier son baromètre pour l’année 2022. Et le constat est sans appel : le marché a reculé l’année dernière. Quid des prix ?
Le marché immobilier belge a connu un léger recul en 2022, avec une baisse du volume de transactions de 2% dans tout le pays. Dans les régions, la baisse est de 2,1% en Wallonie, de 2% en Flandre et de 1,5% à Bruxelles. Bon à savoir, c’est la province d’Anvers qui a comptabilisé le plus de transactions, avec 15,6 % du marché total.
En Flandre, et à l’exception de la Flandre Orientale qui reste stable (+0,2%), toutes les provinces ont accusé un recul du volume de transactions, allant jusqu’à 3,4 % pour la Flandre Occidentale.
En Wallonie, région la moins chère mais qui compte la province la plus chère (Brabant-Wallon) du pays, le constat est très différent suivant les provinces : si le Hainaut est stable et que le Luxembourg a vu son activité immobilière grimper de 4 %, les provinces du Brabant Wallon (- 4,9%), de Liège (- 3,4%) et surtout, de Namur (- 7,1%) accusent le coup.
Et du côté des prix ?
En revanche, le prix des biens a continué à progresser, même si la hausse est restée inférieure à l’inflation. Pour les maisons, la hausse des prix fut de 8,2 %, contre 3,6% pour les appartements. En moyenne, il fallait débourser 319.123 euros pour acquérir une maison en 2022, contre 260.300 euros pour un appartement. Si cette hausse est inférieure à l’inflation actuelle, le marché reste malgré tout solide : depuis 2018, le prix moyen des maisons s’est envolé de 27,5 %. Pour les appartements, c’est une hausse de 20 % qui fut enregistrée.