Devinez qui a attrapé le bouquet de la mariée le weekend dernier ? Pourtant, je vous promets que je n’ai pas écrabouillé qui que ce soit pour qu’il me revienne. Je ne suis ni Javotte, ni Anastasie. Il m’est tombé du ciel, dans les bras. C’est amusant quand on sait que le mariage, ce n’est franchement pas mon truc ! Quoi qu’il en soit, le joli bouquet de roses blanches était à moi …
Au réveil, le lendemain, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir en faire. Je n’allais quand même pas le jeter : je ne suis pas une princesse, mais je ne suis pas une sorcière non plus. Alors, je me suis dit que j’allais le transformer avant de le rendre à mon amie.
Je me suis mis en quête d’un joli plateau en bois blanc. La difficulté ? La profondeur de celui-ci devait être importante. J’en ai trouvé un dont la profondeur avoisinait les 5 cm. Parfait. J’ai également acheté de la colle forte et un kit de résine epoxy.
La première étape a été de séparer les fleurs de leurs tiges. Couper court et bien droit. J’ai alors disposé les vingt roses sur le plateau pour me donner une idée du rendu. Quand j’ai été sûre de moi, j’ai posé un point de colle sous les roses afin de les maintenir sur le plateau de bois que j’avais au préalable bien dépoussiéré.
Je m’étais procuré de la résine ultra transparente et résistante aux UV : pas question qu’elle vire au jaune avec le temps. J’ai ensuite joué au petit chimiste : pour mélanger le durcisseur et la résine, vous respecterez le ratio indiqué sur l’emballage acheté. 1 à 2 part(s) de résine sont généralement nécessaires pour 1 part de durcisseur. Le polymère liquide étant thermodurcissable, la température à laquelle vous travaillez aura son importance aussi. Il fait plus de 20 degrés pour le moment : c’est parfait.
Vous verrez, la difficulté réelle de l’exercice est liée à la viscosité de la résine. Plus celle-ci sera liquide, plus elle se répandra facilement et moins elle fera de bulles d’air. De plus, le temps de travail de la matière est rallongé vu qu’elle mettra plus de temps à durcir : une possibilité de plus de rattraper une éventuelle bavure.
J’ai renversé le plateau pour m’assurer que les roses tenaient fermement : pas question que l’une ou l’autre fleur ne se fasse la malle au moment de verser la préparation. J’ai recouvert complètement les pétales et ai légèrement secoué mon plateau pour égaliser la hauteur de la résine. Comme pour beaucoup de travaux de précision, il ne faut pas trop hésiter : le geste doit être franc.
J’ai encore écrit le nom des mariés sur un des bords extérieurs du plateau. Simple et efficace !
Y a plus qu’à le leur offrir et espérer qu’ils y déposent des cafés crème, des croissants au beurre et des bisous d’amoureux pendant longtemps !
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