Je rentre d’une semaine dans le sud de la France. En amoureux. On avait réservé un gîte microscopique : une maison miniature dans laquelle on n’avait d’autre choix que de se frôler ou de se faire un bisou en circulant.

Les objets étaient peu nombreux : juste l’essentiel. Et parmi ceux-ci, une lampe de chevet que j’ai adorée. Une lampe « touch on », moi, je n’en avais jamais vue. Je sais, je sais : je m’émerveille souvent trop vite de tout. Mais j’ai trouvé cela complètement bluffant.
La lampe offrait 4 intensités différentes : idéal. Lecture, film, marche sur la pointe des pieds jusqu’au frigo : il y en a pour toutes les situations.
Parce que j’ose tout vous dire, vous imaginerez bien que j’ai galéré. Mes doigts remontaient le cordon électrique sans trouver d’interrupteur. J’étais déjà en train de pester sur le matériel quand j’ai bougé le socle de la lampe, dans l’espoir de trouver un bouton « on – off ». Et là, magie ! J’ai écarquillé les yeux comme si j’avais eu 4 ans !
Le détecteur de toucher envoie un signal « touché – pas touché » à un variateur de lumière. C’est le courant qui passe dans notre corps qui est détecté et qui active le signal. Le variateur d’éclairement envoie à la lampe des tensions alternatives qui permettent de varier l’intensité lumineuse. Certains modèles proposent même une variété quasi infinie de couleurs !
Je suis tout sauf une scientifique mais j’aime l’idée d’être une machine bio électrique. Surtout quand on est à deux, rien qu’à deux, pour des vacances en amoureux !