Oui, j’aime bouger ! Mais je dois bien admettre que je passe de plus en plus de temps assise devant mon pc. Bientôt, mes doigts seront ce que j’ai de plus musclé. Quelle tristesse !
Cette sédentarité forcée ne me convient pas. Alors oui, me direz-vous, je peux faire le poirier devant mon clavier, mais c’est compliqué. Déjà que je n’ai pas toujours les idées en place. Mauvaise idée.
Alors, j’ai investi. Mais non, pas dans un abonnement à la salle de sport ! Dans un bureau qui permet aussi bien de travailler assis que debout. A moi, les mollets sculptés et l’énergie qui circule tout partout.
Ça me fait sourire : Victor Hugo aussi aimait écrire debout. Il était là, sur l’île de Guernesey, sur le toit de sa maison, dans cette pièce qu’il appelait le « look-out ». Il rédigeait debout, face à la mer, et jetait ses feuilles sur la banquette, pour permettre à l’encre de sécher. Travailler debout lui a été bénéfique : le grand homme a vécu jusqu’à 83 ans.
J’avoue avoir hésité : un bureau « assis-debout », ça coûte un bras. Mais perdre un membre pour en muscler deux autres, ça vaut quand même la peine. Alors, j’ai ouvert (grand !) le portefeuille et j’ai acheté un bureau incroyable. En quelques secondes, hop, sa hauteur passe de 72 cm à 121 cm. On peut programmer 4 hauteurs, en tout et pour tout. Des ports USB sont intégrés dans le panneau de contrôle et un tiroir de rangement permet de planquer post-it et crayons. Un bouton de sécurité empêche également les enfants de se le prendre sur la tête. En plus d’être malin, il est beau. Comme quoi !
Si vous êtes un peu fauchés en cette rentrée scolaire, sachez qu’il existe aussi de jolis convertisseurs de bureau debout. Il suffit de les installer sur votre table de travail et d’en actionner le mécanisme quand vous vous engourdissez. Pratique, simple et moins onéreux.
Quoi qu’il en soit, rentrée ne rimera pas avec fesses affaissées, c’est moi qui vous le dis !