Mon frère a déménagé. Et comme toujours quand on atterrit dans un logement plus petit, il s’est retrouvé avec plein de choses sur les bras.
L’autre jour, je suis passée prendre un café chez lui, et un imposant cube de rangement m’a fait de l’œil. Vous savez, ces cubes fait d’une unique case et d’un fond. Il était un peu abîmé : des griffures et du magicolor par ci, par là.
Je lui ai fait une place dans ma voiture. Et dans ma vie. J’allais le bichonner et lui offrir des habits de fête.
J’ai doucement poncé les endroits griffés : il fallait qu’il soit bien lisse de tous les côtés. Puis, je l’ai nettoyé : même s’il allait disparaître, recouvert d’une couche de brillant, il méritait d’être dépoussiéré de partout.
J’ai été faire découper une planche fine de MDF : elle allait fermer la partie ouverte du meuble. J’ai simplement utilisé de la colle forte. Le bord du meuble était assez large pour que ça tienne bien. Mais, libre à vous de mettre des clous.
J’ai ensuite respiré un bon coup : j’allais dérouler mon film adhésif « faux miroir » sur chaque face du cube, hormis celle posée au sol. Et franchement, ça me stressait. Il n’y a pas un cahier d’école que j’ai recouvert sans qu’il n’y ait des bulles ou des plis.
Il faut être mé-ti-cu-leux !
J’ai procédé avec une lenteur folle. Je suis partie du bas d’un des côtés et, sans couper le film, j’ai poursuivi sur la partie supérieure du cube. J’ai encore déroulé le film sur la partie arrière, jusqu’au sol. Trois surfaces recouvertes, sans un seul coup de ciseau.
J’avais prévenu de ne pas me déranger. J’avais coupé la radio. Et mis mon cœur en apnée. Ma carte de banque m’a été d’une grande utilité : elle m’a permis d’avancer, cm par cm, en m’assurant que le film adhérait bien aux surfaces et me permettant d’éviter les ratages. Elle m’a aussi aidée à bien marquer les arrêtes. Le ciseau m’a permis de couper ce qui dépassait du cube, de chaque côté. Au millimètre près.
J’ai ensuite recouvert chacune des deux surfaces restantes avec un morceau prédécoupé. Là aussi, j’ai rectifié le tir en coupant les bords du film au ras des arrêtes du cube. Il ne restait plus qu’à ôter le film de plastique transparent qui protégeait le « miroir ».
Le résultat est bluffant : ça scintille et c’est ultra festif. J’ai posé mon cube miroir dans un coin et y ai déposé deux petites plantes. Jeux de reflets et de lumière.
Nul doute qu’il sera au centre de mes soirées festives : ne manque plus que le stroboscope !