De nos jours, le manque de fonds propres constitue le principal obstacle pour ceux qui souhaitent accéder à la propriété. Une entreprise belge a décidé de faciliter l’accès à celle-ci grâce à un ingénieux modèle de co-investissement.
En manque de fonds propres pour acheter ou investir dans un bien immobilier, de nombreux ménages font face à un obstacle de taille, d’autant que les banques se montrent de plus en plus frileuses à prêter. Les conditions d’octroi au crédit vont aujourd’hui de pair avec un apport de 15% de la valeur du bien, sans compter les frais annexes comme les droits d’enregistrement et les frais de notaire… Des sommes conséquentes ! Pour les candidats primo-acquéreurs, la location demeure souvent la seule solution avec pour corollaire une coquette somme qui part tous les mois dans la poche de leur propriétaire. Une situation particulièrement frustrante, notamment pour les jeunes couples actifs sur le marché du travail et gagnant décemment leur vie !
Comment ça marche ?
Afin de réaliser ce qui relève pour beaucoup du projet de toute une vie, le duo d’entrepreneurs composé de Patrick Van Overbroek et Thomas Palmblad a décidé de proposer un concept de co-investissement qui a pour mission d’épauler les citoyens qui souhaitent accéder à la propriété. Ces deux professionnels de la finance ont mis en place un système d’indivision qui leur permet de co-investir dans un projet immobilier, en apportant les fonds propres manquants (généralement de 10 à 15% de la valeur du bien convoité) et en donnant à la banque les garanties nécessaires à l’achat. Hownvestor devient ainsi co-propriétaire passif du bien concerné. Le principal propriétaire a bien entendu la possibilité de récupérer la pleine propriété de son bien par la suite en rachetant la participation prise par Hownvestor ou simplement en vendant le bien dans le marché.
Combien ça coûte ?
Concrètement, pour se rémunérer, Hownvestor demande une indemnité d’occupation sous la forme d’un loyer. Sur base de la part détenue par Hownvestor dans le bien et du loyer théorique du bien, un montant est calculé. Ensuite, une fois que le ménage a remis ses finances à flot, il a la possibilité de racheter cette part. Dans les faits, Hownvestor prend un mark-up de 25%. Pour un bien d’une valeur de 100.000 € dans lequel 10.000 € ont été investis par la société, celle-ci détiendra une part de 12,5 % dans le bien. Cette majoration fera office de “bénéfice” pour Hownvestor lors de la revente de sa part.
Quels avantages ?
Dans le contexte actuel, les primo-acquéreurs ont de quoi être découragés. En sollicitant l’aide de Hownvestor, non seulement ils recevront un coup de pouce financier mais également l’assistance de professionnels durant le processus d’acquisition. En outre, grâce à ce modèle novateur, le ménage optimise ses chances d’obtenir un crédit, peut accéder à la propriété plus tôt que prévu, cesse de gaspiller une partie de ses revenus dans des loyers et, enfin, investit dans son futur. Le tout pour un coût mensuel qui ne représente qu’une faible indemnité d’occupation que le ménage ne paiera que durant la période d’indivision.
Depuis son lancement en Belgique, Hownvestor suscite un engouement grandissant. Un succès dont se réjouissent Patrick Van Overbroek et Thomas Palmblad, qui espèrent contribuer à booster l’accès à la propriété dans le pays et réaliser le rêve d’une vie pour de nombreux jeunes actifs sur le marché du travail.