Quand mes enfants étaient petits, ils avaient des draps à fermeture éclair : cela permettait d’attacher la housse de couette à la housse du matelas. Jamais leur couverture ne tombait du lit et, au matin, il suffisait d’ouvrir la tirette pour aérer. Le rêve.
Désormais, ils sont grands. Très grands. Et c’est chaque soir un vrai chambard pour refaire les lits avant de se coucher : leurs couettes se retrouvent en boule au centre de la housse. Ou à moitié sorties de leur housse. Il faut croire qu’ils font du catch la nuit.
Quoi qu’il en soit, je les entends quotidiennement pester (pour le dire poliment !).
J’ai donc décidé d’intervenir et j’ai sorti ma boîte à couture : maman est dans la place !
Etape 1 : coudre des pressions pour fermer les différentes housses. Trop souvent, la fente par laquelle glisser la couette dans la housse n’a pas de fermeture. Ça m’a déjà pris deux jours pour coudre 6 pressions le long des ouvertures de housses de couette. Pas franchement douée (mais très investie !).
Etape 2 : dégoter de grandes et solides épingles à nourrice. Il faut poser la couette (recouverte de sa housse) sur le lit avant de planter les épingles à nourrice dans l’épaisseur du matelas (largueur du côté pieds, évidemment). J’en ai mis 4, pour bien attacher le bas de la couette au bord du lit.
La méthode me semblait imparable : au matin, il suffisait aux ados de replier le haut de la couette vers le bas du lit ; au soir, il leur suffisait de remonter la couette par-dessus leur tête.
Si l’astuce a fonctionné pour ma fille, ce fut un échec pour mon fils : il a réussi à déchirer la housse de couette en tirant sur les épingles à nourrice. Désespoir. J’ai tenté une ultime méthode et je pense pouvoir crier victoire !
J’ai sorti une vieille paire de bretelles et j’ai accroché une première pince à la housse de couette : à hauteur de mollets, du côté du mur. J’ai passé les bretelles sous le matelas et j’ai attrapé l’autre côté de la housse de couette avec la deuxième pince. Idéal : l’ado aux grands pieds peut désormais faire sortir ses panards au bout du lit sans plus perdre sa couverture.
Mère courage, c’est moi. Je vous le dis !